On en a parlé à la radio dimanche 27 novembre 2016

Parlé de quoi? De la plante cruelle !  La question d’Eric était simple et directe : « Qu’est ce que c’est que cette bête » ? 

Voici « la bête », photographiée par notre auditeur.

Les fruits de cette grimpante dans le cyprès d'Eric

Les fruits de cette grimpante dans le cyprès d’Eric. Photo Eric.R

Il y a de quoi étonner! Eric ne l’a pas plantée, elle est arrivée toute seule et a vite escaladé le cyprès. Sa floraison est-elle passée inaperçue? Les fleurs sont blanches nuancées de rose au revers des 5 pétales, et parfumées. C’est une belle plante grimpante d’origine sud-américaine, Jusque là rien à dire, des sites de vente de végétaux en ligne la propose et d’ailleurs à des prix conséquents. Sauf que…

Araujia sericifera  c’est son nom botanique, vous pouvez traduire en Araujia « porte-soie » est de nature très dynamique, expansive même, et ici et là près de la Méditerranée elle devient invasive. Ce qui signifie qu’elle supplante et élimine progressivement la flore en place. A la manière des buddleïa dans certaines vallées. Sericifera , quelle est cette soie que son nom évoque? Non, pas par le fait qu’elle a d’abord été considérée comme intéressante pour les qualités de ses fibres textiles, mais parce que les graines contenues dans ses fruits aux allures de poivron, se transportent joyeusement au loin dans le vent grâce à leurs plumets soyeux. C’et une cousine des Hoyas qui ont des graines semblablement équipées, ou des « perruches » végétales., les Asclépias de nos grand-mères

Au coeur du fruit avant maturité apparaissent le latex et les graines dont on voit le futur plumet soyeux.

Au coeur du fruit avant maturité apparaissent le latex et les graines dont on voit le futur plumet soyeux. Photo Eric R.

Lorsque la graine arrive au sol dans un endroit favorable (comme chez Eric au pied de son cyprès) elle germe, et la plante se développe. Lorsqu’elle ne rencontre pas d’arbre ou de support pour s’élever elle rampe et devient couvre-sol exclusif. Et comme elle n’a aucune exigence particulière sur la qualité du sol (même les plus secs lui conviennent pour peu qu’il pleuve au moment de la germination et des premières semaines suivantes)

Invasive, donc, elle ne devrait pas tarder à figurer sur la liste noire des espèces à proscrire, mais en plus elle a l’inconvénient chez nous de détruire nombre de pollinisateurs aussi sûrement que les spécialités pesticides de l’industrie chimique phytosanitaire! Très attirante pour les insectes qui se nourrissent de nectar, elle les piège, sans être carnivore. Elle les retient jusqu’à ce qu’ils meurent de fatigue ou de faim. En fait il semblerait que les pollinisateurs de ses contrées d’origine soient plus costauds que les nôtres, et sortent de table plus prestement. Abeilles domestiques, abeilles et bourdons sauvages trop souvent oubliés, hyméoptères et diptères dont les larves sont parasitoïdes donc éminemment utiles aux cultures, papillons aussi surtout les plus inoffensifs et menacés (!)  sont les victimes de « la plante cruelle ». Vous comprenez maintenant pourquoi.

Que pouvons nous faire pour éviter son expansion ? L’identifier dès son apparition (plusieurs sites internet la décrivent en détails et montrent sont feuillage) et l’arracher. Au moins : cueillir ses fruits et les détruire. En prenant la précaution d’utiliser des gants et des lunettes, le latex qu’elle contient est très irritant pour l’épiderme et pour les yeux.

Enfin…espérer l’arrivée de quelques jours de vrai froid, avec des gelées nocturnes de l’ordre de -5 °C . Dès -5°C elle est détruite. La belle sud-américaine est frileuse, peu rustique, mais profite bien de nos hivers doux .

Il fait plus froid? Vous avez des questions?

Une simple petite chute des températures suffit à transformer le paysage...

Une simple petite chute des températures suffit à transformer le paysage…

L’hiver météorologique ne se confond pas avec l’hiver du calendrier. Il commence avec le premier jour du mois de décembre, pour s’achever avec le dernier du mois de février. Pour les jardiniers comme pour les possesseurs de quelques plantes plus ou moins rustiques c’est toujours l’occasion d’un grand questionnement. Evitons le casse-tête, c’est presque toujours possible, sans oublier que partout où les gelées ne sont ni sévères ni durables ces trois mois d’hiver sont les meilleurs pour les plantations durables et plus économiques.

Vos questions sur les antennes de France Bleu Hérault en direct le dimanche matin de 9h à 10h30 au 04 67 06 58 60 00, fréquences à retrouver sur france bleu.fr,

Ou bien sur le net : joel.avril@radiofrance.com , ce qui vous permet de joindre une ou deux photos ( pour faciliter les diagnostics, ou encore vous féliciter ce qui n’est pas rare!)  et  votre n°de téléphone. C’est ainsi que nous en parlons ensemble, sur l’antenne.

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On en a parlé à la radio dimanche 20 novembre 2017

Avec une auditrice de Lunel nous avons redécouvert le charme du « cactus de Noël ». Une auditrice qui venait de retrouver un petit pot de Schlumbergera dans son jardin et qui se demandait ce qu’elle pouvait en faire….

Floraison impressionnante et facile à réussir !

Floraison impressionnante et facile à réussir !

Pour obtenir un résultat tel que celui-là , notre auditrice devra s’inspirer de son oubli…La jeune plante avait été abandonnée au jardin depuis le printemps dernier. Ces cactacées d’origine forestière fleurissent lorsque les jours sont au plus bas, et les températures fraiches. Si vous les rentrez dans un appartement trop chaud, la floraison durera très peu. Donc …dès que les risques de gel se sont éloignés ( avril ou mai, selon les régions) vous placez la potée à l’extérieur, dans un massif d’arbustes ou au au pied d’un arbre à l’ombre claire. Si les pluies sont rares vous l’arrosez toutes les 3 semaines environ. La pluie leur est très bénéfique. Et vous la laissez dehors jusqu’à la veille du premier jour de gel. Vous la rentrerez alors, si possible dans une pièce lumineuse et…peu chauffée.

Les fleurs du "cactus de Noël" se donnent des allures d'orchidées. Dans une palette du blanc au pourpre.

Les fleurs du « cactus de Noël » se donnent des allures d’orchidées. Dans une palette du blanc au pourpre.

 

On en a parlé dimanche 13 novembre à la radio !

  • Avec Anne-Marie, nous avons évoqué la plupart des causes connues d’absence de fruits sur les cerisiers. Sauf UNE… Pendant plusieurs décennies, la variété de cerisier la plus demandée a été Burlat. Anne-Marie a un Burlat. Cette cerise excellente, charnue, sucrée et goûteuse, ne peut naître que d’une pollinisation croisée avec une autre variété. Si, dans le quartier où habite Anne-Marie il n’y a pas d’autres cerisiers, ou s’il n’y a plus que des Burlat, les fleurs de son arbre ne peuvent pas recevoir le pollen d’une autre variété, ou trop peu. La solution ? Soit planter un jeune cerisier d’une autre variété compatible avec Burlat, telle que « Van », ou « Hedelfingen », soit suspendre pendant quelques heures dans les branches de son « vieux » cerisier Burlat  un bouquet de branches en fleurs d’un autre cerisier appartenant à une variété pollinisatrice. Ce qui est moins évident. Pourquoi ne pas s’arranger entre voisins pour planter des variétés complémentaires, et ainsi partager des récoltes plus généreuses?
  • Avec Mariette de Graissesac, nous avons parlé de la santé des érables du Japon sous notre climat sec de type méditerranéen. Une auditrice d’Hérépian, Sylvie était à l’écoute et elle apporte son témoignage ( à retrouver dans ce blog, avec ma réponse)
  • Avec Yves de Montpellier, nous nous sommes penchés sur cet hibiscus qui présentait un symptôme inquiétant. Vers la fin de l’été, ses feuilles tombaient, crispées, encore vertes. Tout à côté, 2 autres hibiscus ne montraient  aucun symptôme. Nous n’avons pas eu le temps – et je n’ai pas eu la présence d’esprit – d’évoquer tout de suite  la possibilité d’un défaut de la poterie contenant l’arbuste. Ce symptôme est celui d’un desséchement par défaut d’arrosage. En l’occurence d’une fuite par drainage trop direct ( Mélange trop fibreux ? Déshydraté?), ou par un défaut du vase, une fissure, une cassure ?
  • Le cerisier est en fleurs. Entre symbole éternel et espoir de consommation....

    Rien de moins évident que la pollinisation chez les cerisiers….

Un cadeau pour jardinières et jardiniers curieux.

Certes, il est peut-être possible de jardiner et même d’aimer son jardin sans jamais se poser de questions sur les plantes qui le composent? Je veux dire des questions de curieuses et de curieux sur les origines de ces plantes, leur histoire, les usages pratiques, traditionnels, rituels et / ou officinaux à travers les cultures dans le monde.

Un cadeau pour curieux

Un cadeau pour gens curieux

Les conseils pratiques ne sont pas oubliés, ni les petites légendes populaires et autres historiettes rurales sur les amours. Surtout d’autrefois.

Ce Grand Atlas (sans les cartes géographiques…) est un beau cadeau plein de savoirs, abordable : 30€. Aux Editions Glénat Atlas. Au prix où est la terre !

 

Nous allons en parler demain matin 1er novembre 2016, à la radio !

Si les Chrysanthèmes sont les fleurs de la période ( fleurs d’ailleurs encore assez méconnues du grand public malgré leur banalité ponctuelle) beaucoup d’autres plantes débutent leur floraison ! Et ce ne sont pas du tout des végétaux difficiles à cultiver, et ils ne sont pas réservés aux zones littorales. Seuls les secteurs de montagne et les vallées de l’est de la France  leur sont moins recommandés.

Voici d’abord un camélia d’automne, Camellia sasanqua, une variété de ce genre encore trop peu cultivé. Simple et  légèrement parfumé :

En voici un, il y en a d'autres, parfois parfumés, toujours simples...

En voici un, il y en a d’autres, parfois parfumés, toujours simples…

 

Ensuite la clématite cireuse , Clematis cirrhosa, contre un mur mal exposé. Sa bouture est très facile à réussir!

La plante n'a qu'un aspect de fragilité. Elle est très endurante. Actuellement couverte de clochette de soie comme fripée ...

La plante n’a qu’un aspect de fragilité. Elle est très endurante. Actuellement couverte de clochette de soie comme fripée …

Enfin , le mois de novembre marque aussi le début de la floraison de l’iris d’Alger, Iris unguicularis. Grandes fleurs parfois parfumées dans un feuillage fin, rubannée..Les redoux de l’hiver favorisent les sorties de nouvelles fleurs, les coups de gel les freinent un peu.

Un miracle d'hiver, loin de nos grands iris des jardins (germanica).

Un miracle d’hiver, loin de nos grands iris des jardins (germanica).

A demain matin 8h50, sur France Bleu Hérault , nombreuses fréquences à retrouver sur le site de France Bleu.fr, ou par le direct , de partout , sur ce même site.

Vos questions au 04 67 58 60 00. Avec vos photos sans oublier vos coordonnées téléphoniques à joel.avril@radiofrance.com

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On en a parlé à la radio, dimanche 9 octobre 2016

Dans le Biterrois, Martine s’inquiète pour la santé de son cerisier et de son pommier, malades tous les deux. Mais ils ne présentent pas les mêmes symptômes…Le cerisier d’abord:

La gomme est bien visible à gauche et à droite, au ras du sol.

La gomme est bien visible à gauche et à droite, au ras du sol. Crédit photo Martine Béziers.

Même si vous entendez parfois parler de  » gommose » ces exsudations de gomme sur le tronc des arbres est un symptôme physiologique, non une maladie. Il ne s’agit pas de la sève de l’arbre, mais d’une substance qui appartient à son système de défense contre les agressions – soit mécaniques par des blessures d’origines diverses ( lames d’outils, chocs, clous, dents des animaux etc.) – soit par une maladie, les deux pouvant être liées. par exemple lorsqu’un champignon pénètre par une blessure ou une plaie de taille et envahit le sujet de l’intérieur. Ici , et cet aspect n’a pas été évoqué à l’antenne,  on observe visiblement que le symptôme primaire est situé au ras du sol, dans un replis dont l’origine est peut-être dans le point de greffe. Pour expliquer l’apparition d’un champignon alors que Martine est certaine qu’aucune blessure n’a été faite à l’arbre, je pense que la profondeur de plantation ( ou bien un apport de matériaux destinés à suréléver le niveau du sol? Ou à  l’imperméabiliser ?) a enterré le collet de l’arbre ! De plus la surface alentours semble très compactée. Donc asphyxiante pour les racines.  Ce n’est pas le paillage en menus galets roulés qui pose problème, au contraire!  Mais il faut toujours se souvenir, à la plantation d’un arbre ou lors de travaux par la suite, que le collet doit se situer exactement au contact de l’atmosphère. Entre les racines et le tronc, le collet est une partie légèrement renflée qui doit affleurer. Dans un sol très tassé, compacté comme ici, les cellules de l’écorce du tronc qui ne sont pas adaptées à la vie sous le « niveau zéro » laissent passer des champignons à la faveur de l’humidité stagnante, ou d’une attaque parasitaire.

Il n’y a pas de remède miracle. Il ne faut surtout pas gratter cette gomme. Elle ramollit par temps humide, elle durcit par temps sec , mais c’est en quelque sorte « un pansement » et « un barrage » que le cerisier élève contre la menace. Préparez un emplâtre d’argile verte que vous « tartinerez » généreusement sur l’écorce autours de la plaie, et sur la gomme.

Pour 500g d’argile verte (inutile d’acheter de l’argile officinale en pharmacie! Les boutiques bio en proposent, comme les rayons phyto des jardineries) vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de poudre à bouillie bordelaise, et 20 gouttes d’huile essentielle de citronnelle. Travaillez le mélange dans une cuvette en plastique jusqu’à la consistance voulue, celle d’une pâte à tartiner, bien onctueuse. refaire l’emplâtre à la sortie de l’hiver..

Et pour le pommier ? La suite au prochain numéro !

 

 

Le Prix Saint-Fiacre 2016 a été décerné !

couv_dialogues_okCette année, les journalistes et chroniqueurs de la presse du jardin et de l’horticulture (A.J.J.H) sont tombés sous le charme d’un recueil de fables poétiques orientales . Oubliés les guides savants, les ouvrages trapus et richement illustrés ou les prospectives paysagistes, ce petit livre est tout en délicatesse poétique, malicieuse, originale. Il faut reconnaitre un génie majuscule aux Editions PETIT GENIE. Quelle bonne idée ! Ces textes anciens et même très anciens pour certains sont inédits. Ils reflètent une tradition méconnue en occident , celle qui consistait à écouter ce que disaient les végétaux . Plus tard, le fabuliste grec et Lafontaine après lui, feront parler les animaux pour délivrer morales et sentences. On a souvent entendu dire que les plantes comprenaient nos propres paroles, et appréciaient (ou non?) la musique. Ici on est simplement invité à écouter ce qu’elles ont à nous dire, ce qu’elles se confient entre elles, ou – plus rarement   – en échange avec les êtres humains (le Laurier avec le garde-champêtre, le cultivateur et la pastèque) .Et comme par magie voici que surgissent bien des aspects actuels de nos rapports conflictuels avec la nature, avec ce que nous cultivons ou prétendons cultiver…En plus de 1000, 2000, 3000 ans , rien n’aurait donc changé?

Ces textes ont été traduits de l’arabe par Mohammed El Faïz, professeur d’histoire économique à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) C’est un spécialiste de l’agronomie et des jardins du monde arabe.  Anne Sorin les a illustrés avec intensité, énergie, et amour..

 

On en a parlé à la radio, dimanche 2 octobre 2016

Tout d’abord avec Monique (de Palavas-les-Flots) et une question à propos d’une plante inconnue offerte en cadeau, étiquette perdue. J’attends une photo – joel.avril@radiofrance.com pour être sûr qu’il s’agit bien d’une variété récente de Sansevière, ou « langue de belle-mère », Sansevieria cylindrica par exemple. Au lieu de se dresser comme des lames larges et pointues, les feuilles de ces variétés ressemblent plus à des tubes (d’où ce qualificatif de « cylindrica ») plantés droit dans le pot. Pour les cultiver chez soi, les soins ne diffèrent pas, le pot reste à l’extérieur à l’ombre ou mi-ombre du printemps à l’automne, et rentre au frais durant l’hiver dans une pièce lumineuse peu chauffée. La plante supporte les ambiances chaudes et sèches de l’hiver à la maison, mais il convient alors de l’arroser de temps en temps.

Avec Christiane est revenu le problème de la mineuse des agrumes, Phyllocnistis citrella. Christiane s’inquiète beaucoup, pourtant il s’agit d’attaques ponctuelles qui n’affectent qu’une partie du feuillage, et ne mettent pas en danger la santé de l’arbuste. Surtout en fin d’été, sur des agrumes cultivés à l’extérieur en pleine terre ou en pot. Il faut brûler ces feuilles dès qu’elles sont repérées, pour éviter que les larves n’aillent se transformer durant l’hiver dans le sol ou le substrat et ressortir, adultesau cours du printemps suivant. Les agrumes en pleine terre et ceux qui passent l’hiver au frais sont plus aptes à développer une résistance à ce parasite -et pas seulement.

Ceux également qui ne recoivent pas d’engrais soluble de synthèse mais des engrais organique (liquide ou non ) donc d’origine naturelle, biologique, sont moins appétants.

Elevé naturellement, régulièrement surfacé dans un jardin où les insectes et les oiseaux sont favorisés mes agrumes ne connaissent pas la mineuse...

Elevés naturellement, régulièrement surfacés et plaçés dans un jardin où les insectes et les oiseaux sont favorisés, mes agrumes ne connaissent pas la mineuse…ni la teigne, ni les carences.

Christiane a utilisé une spécialité biologique, le piège à phéromone spécifique de la mineuse. Elle pense que çà n’a pas été efficace. Précisément : l’information n’est jamais assez développée autours de ces dispositifs qui ne s’utilisent pas du tout au hasard, n’importe quand. Oublié le papier attrappe -mouche, çà n’a rien à voir. Il est évident que les capsules de phéromone doivent être opérationnelles au moment où les adultes commençent à voler. S’ils ont déjà pondu, les larves sont dans les feuilles, c’est trop tard ! Ces capsules soivent être conservées à bonne température, au froid (réfrigérateur et même congélateur pour un long délai avant usage) et ne jamais être manipulées avec les doigts non gantés.

Lorsque les larves sont dans les feuilles il ne reste plus que la destruction de celles-ci comme indiquées. Il se trouve encore des personnes ou des officines pour recommander des insecticides systémiques . Comprenez : qui empoisonnent l’intérieur de l’arbre, feuilles et fruits compris. Ce qui se fait encore pour d’autres parasites, sur les cerisiers, les oliviers etc…D’aucun se rassure en suivant les notices des fabricants qui annoncent que le produit à une durée de toxicité dans le végétal limitée à x jours et que ce délai passé il n’y plus de risque d’en consommer les fruits. Faut-il les croire? Non, évidemment. Et nous développerons ces sujets chaque fois que nécessaire. En attendant que toutes ces substances nocives soient retirées du marché (faites vite!) , et si nous avons la chance de posséder un jardin, développons nos connaissances dans les domaines de la nature et de l’écologie scientifique. L’avenir est là .

Denise souhaitait savoir quand réduire( un peu ) la longueur de la pousse d’un dipladénia cultivé à l’extérieur…. Quand vous voulez, Denise! Il n’y a pas de règle générale. Evitez simplement de lui laisser des rameaux trop vieux ( coupez-les le plus bas possible) , réduisez la longueur de ceux qui pourraient gêner, ou que le vent  pourrait endommager. Taillez long avant l’hiver, plus court à la sortie de l’hiver, et protéger le pot s’il est hors-sol en cas d’annonce de vague de froid sévère. Protection de la motte essentiellement avec des cartons , de vieux tissus. Qaund bien même la partie aérienne gèlerait, il regrimpe très vite et aussi haut au printemps qui suit ! 

Le Mandevilla laxa, très parfumé, disparait pendant l'hiver. Pour reprendre 3 m et plus au printemps!

Le Mandevilla laxa, très parfumé, disparait pendant l’hiver. Pour reprendre 3 m et plus au printemps! C’est un proche parent des « Diplas »  de nos horticulteurs.