Le retour du chinois…

Au printemps dans un jardin privé .

Rustique, sain, libre, et généreux!

En fleurs dès la mi avril, le rosier de Chine (Rosa chinensis) est un sacré meuble du jardin. En forme libre ( pas de taille!) il est aussi beau planté isolément, qu’ en association. Très solide, très sain, d’une exceptionnelle générosité.  Cet élégant églantier asiatique est ici dans sa forme « mutabilis » . Les boutons pointus naissent rouge vif. La fleur passe par toutes les nuances du rose pour s’éteindre en chamois clair. La forme type de ce rosier porte des fleurs uniformément rouge cerise.

Petite azalée… deviendra grande

Quelle surprise ravissante et renouvelée chaque printemps!

Il y a quelques années, cette auditrice s’est s’est vue offrir deux ou trois pots d’azalée . Au nord de la maison elle a ouvert une fosse à terre( dite ) de bruyère où elle les a replantés. Et paillés avec des écorces de pin.

Par la suite, elle n’a pas rapporté de terre de bruyère, mais s’est contentée de rajouter une année du compost, une autre année des feuilles mortes, des aiguilles de pins, un peu. de fumier à l’automne. Vraiment pas difficile!

Effet printanier en pays argilo-calcaire. Pour un modeste investissement!

 

Encore bien trop rare dans nos jardins…le Loropetalum de Chine

Brillant et léger, un arbuste « bouquet » ravissant.

Le loropétale de Chine (désolé, il n’a pas d’autre nom moins sérieux) ou bien Loropetalum chinense  (à l’international !)  a des fleurs qui vous feront penser à celles de l’hamamélis. Normal, ils appartiennent à la même famille.

Feuillage d’abord rouge au printemps puis vert sur des rameaux souples, les joyeux pompons de la floraison….

Si certains arbustes sont TROP à la mode, d’autres mériteraient d’être plus populaires.

Il existe plusieurs variétés différentes mais elles ont plus ou moins les mêmes caractères.Certaines ont des feuilles d’un bronze ou d’un vert plus profond, d’un rouge plus pourpre ou plus clair, mais c’est surtout dans le port de l’arbuste qu’il y a des différences. Une variété fleurit blanc, mais on reste essentiellement dans cette gamme de nuances de rose plus ou moins vif. En revanche vous trouverez ou plutôt …vous devriez trouver un choix de variétés selon la hauteur et le volume de l’arbuste. Certains s’élèvent jusqu’4 ou 5 m, d’autres ne dépassent pas 0,80 m. Mais tous sont encore rares dans les pépinières. Quand aux variétés parfumées, n’en parlons pas.

Pas de taille (de grâce!)  il n’est très beau qu’en liberté, mais comme vous pouvez le voir ici avec des choisyas,  il ne déteste pas la compagnie d’autres arbustes dans des petites haies, des bordures, ou encore au pied des murs. Evitez- lui l’ensoleillement brûlant de l’après midi et du couchant , les courant d’air froid, les situations trop abritées qui favorisent les gelées. Le loropétale de Chine n’est bien que dans les sols humifères, légers, peu ou pas calcaires. Mais là où l’hiver n’est pas trop méchant  il supporte les gelées matinales jusqu’à -8 ou -10 si il a les pieds au sec, et apprécie le dégel en journée!

Des pompons de minces rubans aux éclats festifs !