Comme chaque année à la même époque, les camélias du Japon font parler. Et se poser des questions. C’est l’occasion de rappeler que de nombreux camélias souffrent de trop de soins ou de soins inutiles ! Ce n’est ni une plante fragile, ni une plante gourmande. Certes elle a – comme tous les végétaux – un climat et un sol d’élection, mais avec une large tolérance. Les camélias du Japon sont toujours plus heureux sous un climat doux et humide (pas nécessairement très pluvieux) et dans des sols neutres ou acides.
Il n’y a pas de secret, pour réussir les plus belles floraisons vous pouvez vous passer de l’achat d’engrais. Au moins deux fois par an , après la floraison et une autre fois à l’automne, apportez au pied de grandes quantités de déchets végétaux « bruts »: feuilles mortes à l’automne (robinier, sophora , frênes, en particulier sont très appréciés, mais vous pouvez également ajouter des aiguilles de conifères, de la paille, du BRF) avec du fumier bien composté. Au printemps après la floraison, paillez avec des tontes de gazon sèches, ajoutez un peu de sang séché, évitez les produits a base de corne et d’os. C’est tout ce que vous avez à faire, avec quelques arrosages à l’eau non calcaire en fin d’hiver si celui-ci a été sec. Ces apports réguliers de déchets végétaux remplacent avantageusement la terre « dite de bruyère ». Que vous pouvez utiliser si vous n’avez pas de jardin , si vous cultivez vos camélias sur votre balcon…..Et ne faites aucun traitement dit « préventif ».