Jamais au singulier !

Fin du printemps, début d’été, à tout point de vue le moment est idéal pour faire le point.

Vous allez peut-être profiter des semaines à venir pour passer quelques jours au sud ? Le froid de février dernier a parfois méchamment marqué quelques uns des arbres et arbustes les plus emblématiques de nos jardins méditerranéens publics et privés. Depuis quelques années, on abuse des palmiers dans les secteurs en plein développement touristique, carte postale oblige. Déjà menacés par deux parasites différents, pas moins, les palmiers ont souffert du gel, jusqu’au littoral. Les espèces les plus rustiques ont même souvent perdu leur feuillage qu’il a fallu couper au ras du stipe. Ainsi l’ensemble a-t-il pris l’allure d’un curieux porte-plume, mais le cœur est vivant, de nouvelles palmes naissent au sommet.

A propos de la sensibilité au froid et leçon à tirer pour nos plantations futures, gardons nous bien du singulier en mettant toutes les espèces et variétés d’olivier ou de laurier-rose dans le même sac! Des exemples ? Les oliviers de la variété  ‘Verdale’ ont perdu peu de feuilles et sont restés verts, alors que la ‘Lucques’  délicieuse pointue au noyau mince a été entièrement déplumée. Quant aux lauriers-roses les différences sont criantes mais trop rarement visibles sur les points de ventes. ‘Villa romaine’ résiste parfaitement à des températures de -12° à -15°.  ‘Hawaii’ est détruit au premier gel, mais repart du pied au printemps. Entre les 2, plusieurs dizaines de variétés !