On en a parlé à la radio! Dimanche 11 février 2018 sur France Bleu Hérault….

Pour la réouverture 2018 du blog des jardins qui vivent… la question posée ce jour-là par « Françoise » a retenu l’attention:  elle se demande quelles plantes installer le long d’une clôture en PVC plein. Un matériau particulièrement inhospitalier pour le monde végétal et visuellement repoussant pour le copropriétaire nouvellement acquéreur dans un lotissement « du midi ». Ajoutez à celà un sol exagérément bétonné où les concepteurs n’ont laissé que d’étroites bandes de mauvaise terre d’aspect maigre pour le « jardinage ».

Françoise a laissé un alignement de vieux rosiers sous cette palissade artificielle. Il faut laisser et même restaurer ce mobilier ancien mais qui a survécu! Et le compléter donc par des grimpantes qui se comporteront non seulement comme un cache-misère ( a ce prix là , c’est ahurissant !)  mais qui animeront cette clôture tout au long de l’année. Deux erreurs à éviter -1 ne planter qu’une seule espèce et variété de plante, il en faut plusieurs, et -2 trop serrer les plants. Pas plus d’un pied pour 2m à 2m50.

Si l’espace est suffisant il vaudra mieux compléter sur le devant ou dans les intervalles par des vivaces qui profitent bien aux rosiers. Exemples: des nepetas, des lavandes, des géraniums vivaces, des bulbes d’automne, d’hiver et de printemps.

Françoise devra faire poser un treillage devant les panneaux de PVC, de manière à fournir un support aux grimpantes, mais aussi à les éloigner de 2 ou 3cm du panneau occultant. L’air doit circuler pour éviter la chaleur trop forte et l’effet de réverbération.

Ensuite elle pourra planter – compte tenu de l’exposition de cette clôture – du Trachelospermum (Jasmin étoilé) – du Lierre ( variété « Glacier » ou « Golden Esther ») à petit développement 2 à 3m – un ou 2 rosiers grimpants à fleurs en bouquets- une Clematite armandii ( parfumée!) et une Clematite cirreuse à floraison hivernale – un Mandevilla laxa (jasmin du Chili) c’est un « ancêtre » du Dipladénia. Il meurt pendant l’hiver et renait exhubérant au printemps. Et pourquoi pas un « Wattakaka »  pour faire rire les petits enfants. Ce Dregea très florifère et peu exigeant se comporte tellement bien dans ces missions ingrates! Il y a aussi des chèvrefeuilles et des bignones ou apparentées comme « capreolata » à l’arôme de café….

Un « hortensia grimpant », le Schizophragma habille bien à l’ombre et dans un sol acide à neutre.

Clématite cireuse. Elle fleurir l’hiver dans un fin feuillage d’aspect gracile et frisé.

Le jasmin étoilé, exhubérant et très parfumé embellit même la rue…

Tour de jardin à la fin septembre…

 

Ravissement simple et très peu coûteux, 3 ans après la plantation.

Pour la météorologie , les saisons ne commencent plus à la date indiquée sur votre calendrier, mais au premier jour du mois qui la précède. Ainsi, l’automne a débuté le 1er septembre.

Après un mois de sécheresse absolue ou peu s’en faut, voici l’image d’un massif exposé au nord-ouest .

De gauche à droite et de haut en bas : inflorescences fanées des hortensias, fructifications des nandinas, asters, anémones du Japon rose et blanche. Ce massif a pu bénéficier de quelques arrosages en cours d’été et ce mois-ci. Les hyménoptères pollinisateurs et/ou parasitoïdes sont très actifs et profitent de cette variété florale.

Allons voir le feijoa sellowiana :

Ce n’est pas un olivier! Observez les vestiges de la fleur fécondée.

Ses fleurs sont très ornementales, et la mode voudrait que nous les mangions !. Elles seraient délicieuses. Je préfère pour ma part (et pour mes pots de confiture, vides) attendre la maturité des fruits. Ces « goyaves du Brésil », ou « de Montevideo » seront mûres dans quelques semaines. Pour l’heure, elle ne font que quelques cm ( d’un à cinq cm) , début novembre elles auront triplé ou quadruplé, pour devenir pour certaines plus grosses que les kiwis les plus volumineux.

Le fruit mûr est savoureux mais sa compote et sa confiture sont une surprise gustative, à base de suavité et de doux parfums, sans outrances exotiques. Voyez- le de plus près, et recherchez dans ce même blog une page ancienne consacrée à sa joyeuse floraison.

Encore quelques semaines de patience…

 

 

 

Une fleur, un jour…

Les hémérocalles s’ouvrent au matin, la fleur se fane le soir même.

Cette photo ( floue ) sera vite remplacée.

Le genre Hemerocallis  « la beauté d’un jour » offre un choix immense de coloris, de taille et de volume de fleurs…. Certaines variétés sont naines, d’autres fleurissent à plus d’un  mètre. La plupart s’ouvrent le matin et meurent le soir ( pour laisser leur place à de nouvelles fleurs dès le lendemain) mais il y a des hémérocalles nocturnes et parfumés.

Le lis d’un jour d’un jour est très à la mode dans les… assiettes, où la « déco » cache souvent mal la piètre qualité et la platitude d’un goût au standard actuel, proche de zéro. Mais l’addition est ainsi joliment mise en valeur.

Déposez ici vos  questions sur la culture et l’intérêt des hémérocalles dans nos jardins. Je vous laisse sur une autre image, toute fraîche, de ces fleurs au matin…

Elles viennent d’éclore. Bonheur d’avant chaleur de la journée!

Nous en avons parlé dimanche dernier à la radio : l’Hemerocalle citrine s’ouvre le soir , se ferme définitivement le matin, et son parfum délicat se laisse savourer une fois la nuit tombée.

Lis d’un jour ou d’une nuit, l’Hemerocalle citrine.

Bel et bon Feijoa !

Acca sellowiana , est le nom botanique du « feijoa » tout simplement, ou « goyavier du Brésil » ou « de Montevideo ».  Par ses fleurs (en ce moment même, mai, juin) sa beauté est évidente., par ses fruits (en novembre) sa qualité gustative saute aux papilles.

Feuillage persistant, fleurs crème et rouge sang, il est élégant.

Plantés en isolé , ou dans un verger , ou encore en haies champêtres ,les Feijoa donnent rapidement des fruits dont la forme et le goût rappellent un peu les kiwis. Une page à retrouver dans ce blog vous en  dit pas mal à leur sujet. Les sols qui leur conviennent le mieux sont un peu acides, légers, bien drainants, et riches en humus.

Si votre jardin est situé sous un climat qui ne vous épargne pas de fortes gelées et plus encore si elles sont durables, sans dégel en journée, n’en plantez pas, vous seriez déçu.

De la même façon si les gelées débutent précocément , fin octobre , début novembre, elles interrompraient le mûrissement des fruits, qui – c’est pratique – tombent lorsqu’ils sont mûrs.

Des apports d’eau sont indispensables pendant les périodes de sécheresse, et le paillage est toujours le bienvenu!

Des fleurs dans le genre « bijou »

Comme pour tous les fruitiers pas d’excès d’engrais azoté, l’azote favorise les feuilles au détriment des fleurs, attention à ceux que vous plantez dans la pelouse, et surtout installez en deux, au moins, pour une pollinisation efficace, donc pour une bonne production. Des variétés auto pollinisatrices existent,  mais sont elles aussi généreuses et savoureuses ?

 

On en a parlé à la radio dimanche 14 mai 2017

Des aiguilles protectrices…

Lorsque les fraisiers ne sont pas plantés sur un paillage, les fruits pourrissent plus facilement au contact du sol . De gourmands intrus peuvent également venir les déguster avant vous.

Et si les aiguilles de pin sont parfois source de quelques soucis de ramassage, elles sont les bienvenues dans les paillages et les mélanges pour les plantes dites de « terre de bruyère » . Les fraisiers n’en sont pas, mais les aiguilles de pin trouvent là une astucieuse utilisation. Elles isolent les fruits du sol humide,  ce qui permet de les amener jusqu’à maturité parfaite sans risque de pourriture  et ce qui dissuade les limaces de venir se servir.

Retourner les inconvénients en avantages n’est pas très difficile au jardin !

 

Petite azalée… deviendra grande

Quelle surprise ravissante et renouvelée chaque printemps!

Il y a quelques années, cette auditrice s’est s’est vue offrir deux ou trois pots d’azalée . Au nord de la maison elle a ouvert une fosse à terre( dite ) de bruyère où elle les a replantés. Et paillés avec des écorces de pin.

Par la suite, elle n’a pas rapporté de terre de bruyère, mais s’est contentée de rajouter une année du compost, une autre année des feuilles mortes, des aiguilles de pins, un peu. de fumier à l’automne. Vraiment pas difficile!

Effet printanier en pays argilo-calcaire. Pour un modeste investissement!

 

Encore bien trop rare dans nos jardins…le Loropetalum de Chine

Brillant et léger, un arbuste « bouquet » ravissant.

Le loropétale de Chine (désolé, il n’a pas d’autre nom moins sérieux) ou bien Loropetalum chinense  (à l’international !)  a des fleurs qui vous feront penser à celles de l’hamamélis. Normal, ils appartiennent à la même famille.

Feuillage d’abord rouge au printemps puis vert sur des rameaux souples, les joyeux pompons de la floraison….

Si certains arbustes sont TROP à la mode, d’autres mériteraient d’être plus populaires.

Il existe plusieurs variétés différentes mais elles ont plus ou moins les mêmes caractères.Certaines ont des feuilles d’un bronze ou d’un vert plus profond, d’un rouge plus pourpre ou plus clair, mais c’est surtout dans le port de l’arbuste qu’il y a des différences. Une variété fleurit blanc, mais on reste essentiellement dans cette gamme de nuances de rose plus ou moins vif. En revanche vous trouverez ou plutôt …vous devriez trouver un choix de variétés selon la hauteur et le volume de l’arbuste. Certains s’élèvent jusqu’4 ou 5 m, d’autres ne dépassent pas 0,80 m. Mais tous sont encore rares dans les pépinières. Quand aux variétés parfumées, n’en parlons pas.

Pas de taille (de grâce!)  il n’est très beau qu’en liberté, mais comme vous pouvez le voir ici avec des choisyas,  il ne déteste pas la compagnie d’autres arbustes dans des petites haies, des bordures, ou encore au pied des murs. Evitez- lui l’ensoleillement brûlant de l’après midi et du couchant , les courant d’air froid, les situations trop abritées qui favorisent les gelées. Le loropétale de Chine n’est bien que dans les sols humifères, légers, peu ou pas calcaires. Mais là où l’hiver n’est pas trop méchant  il supporte les gelées matinales jusqu’à -8 ou -10 si il a les pieds au sec, et apprécie le dégel en journée!

Des pompons de minces rubans aux éclats festifs !

Toutes les satisfactions avec … les camélias du Japon.

Ni difficile, ni ingrat, le Camellia japonica.

Comme chaque année à la même époque, les camélias du Japon font parler. Et se poser des questions. C’est l’occasion de rappeler que de nombreux camélias souffrent de trop de soins ou de soins inutiles ! Ce n’est ni une plante fragile, ni une plante gourmande. Certes elle a – comme tous les végétaux – un climat et un sol d’élection, mais avec une large tolérance. Les camélias du Japon sont toujours plus heureux sous un climat doux et humide (pas nécessairement très pluvieux) et dans des sols neutres ou acides.

Il n’y a pas de secret, pour réussir les plus belles floraisons vous pouvez vous passer de l’achat d’engrais. Au moins deux fois par an , après la floraison et une autre fois à l’automne, apportez au pied de grandes quantités de déchets végétaux « bruts »: feuilles mortes à l’automne (robinier, sophora , frênes, en particulier sont très appréciés, mais vous pouvez également ajouter des aiguilles de conifères, de la paille, du BRF) avec du fumier bien composté. Au printemps après la floraison, paillez avec des tontes de gazon sèches, ajoutez un peu de sang séché, évitez les produits a base de corne et d’os. C’est tout ce que vous avez à faire, avec quelques arrosages à l’eau non calcaire en fin d’hiver si celui-ci a été sec. Ces apports réguliers de déchets végétaux remplacent avantageusement la terre « dite de bruyère ». Que vous pouvez utiliser si vous n’avez pas de jardin , si vous cultivez vos camélias sur votre balcon…..Et ne faites aucun traitement dit « préventif ».