Une fleur, un jour…

Les hémérocalles s’ouvrent au matin, la fleur se fane le soir même.

Cette photo ( floue ) sera vite remplacée.

Le genre Hemerocallis  « la beauté d’un jour » offre un choix immense de coloris, de taille et de volume de fleurs…. Certaines variétés sont naines, d’autres fleurissent à plus d’un  mètre. La plupart s’ouvrent le matin et meurent le soir ( pour laisser leur place à de nouvelles fleurs dès le lendemain) mais il y a des hémérocalles nocturnes et parfumés.

Le lis d’un jour d’un jour est très à la mode dans les… assiettes, où la « déco » cache souvent mal la piètre qualité et la platitude d’un goût au standard actuel, proche de zéro. Mais l’addition est ainsi joliment mise en valeur.

Déposez ici vos  questions sur la culture et l’intérêt des hémérocalles dans nos jardins. Je vous laisse sur une autre image, toute fraîche, de ces fleurs au matin…

Elles viennent d’éclore. Bonheur d’avant chaleur de la journée!

Nous en avons parlé dimanche dernier à la radio : l’Hemerocalle citrine s’ouvre le soir , se ferme définitivement le matin, et son parfum délicat se laisse savourer une fois la nuit tombée.

Lis d’un jour ou d’une nuit, l’Hemerocalle citrine.

Trop rare Hydrangée du Japon

Une floraison étonnante, longue, tellement lumineuse à l’ombre…

Son nom botanique est un peu ingrat : Schizophragma hydrangeoides mais l’Hydrangée du Japon est une plante grimpante souvent confondue avec l’Hortensia grimpant (Hydrangea petiolaris). Normal , elles appartiennent à la même famille !  Un sol neutre ou acide, un mur au nord, il ne lui faut pas grand chose, juste un bon arrosage de temps en temps quand il fait sec et chaud, parfois l’attacher pour éviter qu’elle s’éloigne du mur , et prendre garde qu’elle ne soulève les tuiles du toit. Elle ne dépasse que rarement 7à 9m , et supporte des températures très basses.

Une bonne voisine du camélia comme de l’eléagnus… Le Schizophragma atteint le toit , il sera pincé dès la fin de la floraison.

D’élégantes inflorescences de petites fleurs et de… « drapeaux » blancs pour appeler les pollinisateurs!

Pourquoi cette très intéressante grimpante est-elle aussi rare dans nos jardins? Elle est rustique, se développe dans des situations difficiles, et n’a d’autre exigence que des feuilles mortes, du broyat et un peu de fumier à l’automne. Elle n’est pas très populaire me dira-t-on. Seulement voilà, si elle n’est jamais proposée pour une plantation à l’automne, elle n’a aucune chance de recevoir l’amour qu’elle mérite.

Bel et bon Feijoa !

Acca sellowiana , est le nom botanique du « feijoa » tout simplement, ou « goyavier du Brésil » ou « de Montevideo ».  Par ses fleurs (en ce moment même, mai, juin) sa beauté est évidente., par ses fruits (en novembre) sa qualité gustative saute aux papilles.

Feuillage persistant, fleurs crème et rouge sang, il est élégant.

Plantés en isolé , ou dans un verger , ou encore en haies champêtres ,les Feijoa donnent rapidement des fruits dont la forme et le goût rappellent un peu les kiwis. Une page à retrouver dans ce blog vous en  dit pas mal à leur sujet. Les sols qui leur conviennent le mieux sont un peu acides, légers, bien drainants, et riches en humus.

Si votre jardin est situé sous un climat qui ne vous épargne pas de fortes gelées et plus encore si elles sont durables, sans dégel en journée, n’en plantez pas, vous seriez déçu.

De la même façon si les gelées débutent précocément , fin octobre , début novembre, elles interrompraient le mûrissement des fruits, qui – c’est pratique – tombent lorsqu’ils sont mûrs.

Des apports d’eau sont indispensables pendant les périodes de sécheresse, et le paillage est toujours le bienvenu!

Des fleurs dans le genre « bijou »

Comme pour tous les fruitiers pas d’excès d’engrais azoté, l’azote favorise les feuilles au détriment des fleurs, attention à ceux que vous plantez dans la pelouse, et surtout installez en deux, au moins, pour une pollinisation efficace, donc pour une bonne production. Des variétés auto pollinisatrices existent,  mais sont elles aussi généreuses et savoureuses ?