Trop rare Hydrangée du Japon

Une floraison étonnante, longue, tellement lumineuse à l’ombre…

Son nom botanique est un peu ingrat : Schizophragma hydrangeoides mais l’Hydrangée du Japon est une plante grimpante souvent confondue avec l’Hortensia grimpant (Hydrangea petiolaris). Normal , elles appartiennent à la même famille !  Un sol neutre ou acide, un mur au nord, il ne lui faut pas grand chose, juste un bon arrosage de temps en temps quand il fait sec et chaud, parfois l’attacher pour éviter qu’elle s’éloigne du mur , et prendre garde qu’elle ne soulève les tuiles du toit. Elle ne dépasse que rarement 7à 9m , et supporte des températures très basses.

Une bonne voisine du camélia comme de l’eléagnus… Le Schizophragma atteint le toit , il sera pincé dès la fin de la floraison.

D’élégantes inflorescences de petites fleurs et de… « drapeaux » blancs pour appeler les pollinisateurs!

Pourquoi cette très intéressante grimpante est-elle aussi rare dans nos jardins? Elle est rustique, se développe dans des situations difficiles, et n’a d’autre exigence que des feuilles mortes, du broyat et un peu de fumier à l’automne. Elle n’est pas très populaire me dira-t-on. Seulement voilà, si elle n’est jamais proposée pour une plantation à l’automne, elle n’a aucune chance de recevoir l’amour qu’elle mérite.

Le retour du chinois…

Au printemps dans un jardin privé .

Rustique, sain, libre, et généreux!

En fleurs dès la mi avril, le rosier de Chine (Rosa chinensis) est un sacré meuble du jardin. En forme libre ( pas de taille!) il est aussi beau planté isolément, qu’ en association. Très solide, très sain, d’une exceptionnelle générosité.  Cet élégant églantier asiatique est ici dans sa forme « mutabilis » . Les boutons pointus naissent rouge vif. La fleur passe par toutes les nuances du rose pour s’éteindre en chamois clair. La forme type de ce rosier porte des fleurs uniformément rouge cerise.

Nourrissage hivernal : l’énigme de l’hiver en cours

Le tarin des aulnes, un visiteur irrégulier des nourrissages, plutôt en fin d’hiver.

Enigme, oui, pour l’instant. Pourquoi? Ici et là, dans de nombreux endroits de France , les oiseaux ne sont pas au rendez-vous habituel des nourrissages. Pour l’heure, il n’y a pas d’explication. Ce sera à vous de dénombrer – si possible en les identifiant simplement – les oiseaux présents sur votre point de nourrissage les 28 et 29 janvier prochain.

C’est une initiative de la L.P.O , la Ligue de Protection des Oiseaux , dont les spécialistes analyseront les résultats que vous aurez transmis.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la L.P.O, www.lpo.fr ( à découvrir!) ou directement sur « www.oiseauxdesjardins.fr »

Merci à Mélissa, de la lpo42 pour la précision, et à Mymy12 pour ses observations au pays des tripous enchantés.. .

Les vieux murs vivants, un biotope à protéger.

La linaire fait actuellement l'objet d'études génétiques.

La linaire fait actuellement l’objet d’études génétiques poussées.

Linaria Cymbalaria , la linaire cymbalaire ou plus simplement « cymbalaire » est aussi connue sous le nom poétique de « ruines de Rome ».

Son milieu naturel ? Oui, ce sont nos vieux murs de pierres sèches, élevés selon les règles de l’art, bien drainants. Pas du genre à s’éventrer au premier épisode de pluies un peu plus copieuses que d’ordinaire.

Mais comme elle souffrirait vite de soif et d’insolation, la linaire (avec sa gueule de p’tit loup) prend soin de se semer et de se développer surtout du côté du nord du mur.

Ne « nettoyez » pas ces murs en pierres sèches (mais parfois humides!) de leur flore, je vous présenterai d’autres espèces très fréquentables ici même. Cette flore ne porte pas atteinte à la construction, pour laquelle elle est une associée naturelle. Ce mur est en quelque sorte un biotope qu’il faut protéger. Et non agresser à coups d’herbicides ( Grand Prix des Cancres de l’Environnement pour les communes qui persistent à donner le mauvais exemple à leurs concitoyens) ou de jointoyage bien gras au mortier et à la truelle. Si si çà se fait encore !

 

La HAIE : toujours du cas par cas !

Un modèle (entre autres) intégré à ce jardin du midi.

Il y aura bientôt 40 ans, un ingénieur agronome angevin, enseignant et auteur d’ouvrages pour l’ enseignement agricole, Dominique Soltner ouvrait un débat passionnant. Ce débat trop souvent biaisé manque toujours de conclusion aujourd’hui. Il faut dire que les premiers ouvrages de Dominique Soltner à destination du grand public sont arrivés en plein âge d’or d’un remembrement  qui vit la destruction d’une grande partie du boccage de l’ouest de notre pays (avec les conséquences funestes que l’on sait maintenant), et ses prises de position, courageuses, pionnières, clairvoyantes ne sont toujours pas reconnues par une partie des professionnels de l’agriculture et au delà, de l’aménagement du territoire.

Dominique Soltner était en avance , très en avance, et sa rencontre a été déterminante pour moi, comme celle à l’époque de l’Institut du Développement Forestier ( IdF). L’adhésion à son enseignement, et les observations de suivi de chantiers sur 3 décennies m’ont fait comprendre que quelques m2 de jardin pouvaient atténuer les méfaits de la désastreuse occupation des sols que nous connaissons en France. A condition de réhabiliter, de recréer ou d’inventer un nombre suffisant de mètres linéaires de haies mixtes, composées de plusieurs espèces d’arbustes, en oubliant ce qu’il nommait le « béton vert« . Autrement dit : les haies monospécifiques qui rajoutent des murs aux murs, alignements si fragiles et si stériles, si pauvres de vie. Il s’en plante encore des kilomètres aujourd’hui en France chaque année.

Mais au delà du mitage hideux,toujours comme improvisé, d’une urbanisation sans intelligence avec la nature et avec l’espace agricole, les haies que l’on appelle aujourd’hui maladroitement « champêtres » apparaissent comme des éléments déterminants pour la prévention-santé des jardins. Elles sont facteurs d’équilibre pour l’alimentation des sols en eau et la restauration organique des sols en milieu bien trop imperméabilisé, elles sont les seules à offrir accueil et protection à de nombreuses espèces d’insectes, d’arachnides et d’oiseaux qui sont nos auxiliaires, et qui rendent inutiles voire malheureux les pesticides bio et autres « recettes maison ». Oui même ceux là. Souvent évoquée à l’antenne : l’eau savonneuse alcoolisée détruit les larves de chrysope et de coccinelle comme celles des pucerons!  Quand aux autres « produits »:  vite , accélerez les interdictions, retirez-les de la vente, et harmonisez les législations des pays d’Europe pour éviter les importations frontalières de molécules sagement interdites chez nous.

….   La suite ? Au prochain numéro, avec un exemple de conception en temps réel ou presque!

 

Vivante et belle…

Cette vigne vierge présente des feuilles à cinq folioles. C’est pourquoi elle est désignée sous le nom botanique de Parthenocissus quinquefolia. Nul besoin de rajouter des mots à l’image ci-dessous saisie cet après-midi, sous un ciel gris. Photographiez-là sous un ciel de pluie, pour l’émotion des nuances. Mais débarrassez-vous de l’idée fausse pour ne pas dire de la phobie qui ferait de cette liane une indésirable malfaisante. Non, la vigne-vierge ne dégrade pas les murs. Oui, elle est utile par sa beauté et tout autant par ses effets isolants! Par son ombre sur les murs en été, elle protège l’intérieur de la maison contre la chaleur. Arrive l’hiver, les feuilles sont tombées, les rayons du soleil viennent sécher et tempérer le bâti. Quel bon exemple de protection naturelle intégrée !

Une isolation vivante. Et gratuite.

Une isolation vivante. Et gratuite.

Les oiseaux se nourrissent de ses baies, elles abrite aussi nombre d’insectes bienvenus   au jardin. Elle est enfin l’objet de l’admiration des passants quand, poussant chez vous, habillant les murs de votre maison, elle s’offre à leurs regards.

Gratuite, et plus avantageuse que certains "tags" ou "graffs", non?

Gratuite, et plus avantageuse que certains « tags » ou « graffs », non?

Suprême bénédiction, elle est souvent …gratuite, comme un cadeau du ciel. Elle débarque chez vous naturellement, sans que vous ayiez à l’acheter. Comme une « mauvaise herbe » qu’elle n’est pas. Pour celà, bien sûr, ne détruisez pas systématiquement tout ce qui pousse et que vous n’avez pas semé ou planté…J’ai pour vous beaucoup d’autres surprises. Heureuses, rassurez-vous.

 

Automne sensuel…

Marié pour le meilleur...

Marié pour le meilleur…

Suave, si suave...

Suave, si suave…

Ici en blanc , le Mandevilla laxa est l’un des ancêtres botaniques de nos Dipladénias horticoles. Ce qui veut dire qu’on peut le trouver tel qu’il est dans la nature en Amérique du sud. Grandes différences : partout où l’hiver n’est pas trop précoce et pas trop dur, cette grimpante passe la mauvaise saison en pleine terre, protégée par un matelas de feuilles mortes. La partie aérienne disparait, qu’à celà ne tienne, l’année suivante au printemps elle remonte vaillamment à plusieurs mètres, elle redevient aussi grande et belle que l’année précédente. Peut-être même un peu plus.

Voilà l’occasion de rappeler que sur nombre de grimpantes il n’y a aucun intérêt à tenter de garder des rameaux de l’année précédente. Ces lianes fleurissent en effet sur ceux de l’année en cours, poussés depuis le printemps. Donc à l’arrivée de l’hiver mieux vaut tout couper au ras du sol, et protéger la souche. Mais Mandevilla laxa, si parfumée, ne fleurit abondamment et longtemps à l’automne que lorsque les températures l’aident un peu en restant clémentes. Pas trop froides la nuit, douces en journée.

Ici ce Mandevilla est marié au rosier grimpant   « Red Parfume » de notre regretté André Eve. André Eve vient de quitter les roseraies d’ici bas qu’il a tellement contribué à enrichir de créations pleines de personnalité. Que les parfums de ces deux grimpantes ici intimement ( et naturellement! ) assemblées lui disent toute notre reconnaissance, et  notre admiration.

L’onagre bisannuelle : suite et…faim ?

Oenothere 2015 2Les fleurs éclosent à vue d’oeil avec l’arrivée de la nuit, elles se ferment le lendemain en fin de matinée, mais la belle débarquée du Nouveau Monde au XVIIème siècle recèle de vraies vertus !

D’abord, si les premiers explorateurs de l’Amérique du Nord l’ont ramenée en Europe c’est parce qu’elle était consommée par les populations indiennes qui lui trouvaient un intérêt pour leur santé. Cultivée dans plusieurs pays ( elle est encore présente dans la liste des plantes potagères des anciens catalogues de semences)  elle apparait meilleure pour la forme qu’au papilles. Les très jeunes feuilles peuvent entrer dans les salades sauvages de jeunes pousses (la « mâche rouge »), mais c’est sa longue racine charnue qui est intéressante, ainsi que l’huile contenue dans ses graines. Cette racine prend à la cuisson une jolie nuance de rose. En bouche, vous pourriez la comparer au salsifis pour la texture, en plus sucré, et légèrement poivré. Dit-on!  En effet,  je n’ai encore jamais eu l’occasion d’en goûter. On ne se promène pas avec une bêche, hélas, car cette racine profonde est parfois difficile à extraire. Si vous en semez chez vous, dans votre coin potager, l’arrachage sera plus aisé car vous en travaillez régulièrement le sol ( Un travail à la fourche bêche de type « grelinette » est particulièrement indiqué). Trop peu de contemporains savent que cette racine a été appelée « le jambon des jardiniers » ou « jambon de Saint-Antoine »  non seulement pour sa couleur rose cochon après cuisson, mais pour sa valeur nutritive. Le botaniste Paul Fournier (1877-1964) rapporte l’adage germanique selon lequel une livre de racines donne plus de force qu’un quintal de boeuf *

Les végétariens, et les nutritionnistes tellement à la mode, pourraient tendre l’oreille. Comme les chefs – étoilés ou non – qui se retrouvent dans une recherche éperdue de la « nouveauté ancienne » pour nous amener à table de véritables assiettes de dinette « design »,  assorties bien sûr de l’étalage de leur mérite dans la redécouverte des « saveurs d’autrefois » , et de l’énoncé bougrement long et poétique du met sur la carte. Jusqu’ au poignant et définitif  : « …et grains de fleurs de sel rose de Robert Tartemolle, saulnier de chez nous » . Ce qui veut dire que le chef a légèrement salé la préparation avec un produit local, certes, et il faut le dire.

Pour l’instant – à ma connaissance – cette ex américaine sauvageonne des remblais, des bords de chemins, et des plaines alluviales  fonde de grands espoirs chez les  chercheurs de nouvelles molécules pour la dermatologie, la cosmétique, et d’autres soucis plus intérieurs que ceux de l’aspect de notre peau. Qui ne s’est jamais entendu proposer des gélules d’huile d’onagre, pour quelques démangeaisons, rougeurs ou inflammations? Comme on le disait à l’époque des « réclames » oui, cette huile peut avoir des effets souverains. Elle en a, assurément, sur les bénéfices des laboratoires.

Les graines de cette plante parfois qualifiée de mauvaise herbe, de « saleté » comme je l’ai entendu dernièrement, contiennent près d’un quart d’huile très riche en acides gras insaturés. En plus de l’acide oléique et de l’acide linoléique, elles renferment de belles quantités d’un autre acide gras essentiel : l’acide gamma-linolélique (Oméga 6) .

Au fait, ce nom d’onagre, çà ne vous dit rien ? Non bien sûr il ne s’agit pas de l’âne sauvage. L’onagre sert de base à la création de noms de marques, de spécialités cosmétiques! La « mauvaise herbe » n’est pas une « saleté » pour tout le monde , et l’huile de ses graines n’enrichit pas que les capacités de la peau à résister au vieillissement. Bonne et belle fille ( même si d’aucuns la méprisent en leur jardin)  l’oenothère bisannuelle, l’onagre enrichit celles et ceux qui ont pensé l’étudier, et l’exploiter. Et toutes les grosses ou fines ficelles du marketing et de la publicité font le reste, et nous vendent jeunesse, beauté, séduction. Rions un peu. C’est également excellent pour lutter contre les rides …

 

Bibliographie, vous en saurez beaucoup plus:

– Légumes d’hier et d’aujourd’hui, Marie-Pierre Arvy, François Gallouin, Ed Belin 2007.

-Légumes anciens, Saveurs nouvelles, Marianne Loison, Ed France Agricole 2006.

-Petit Larousse des plantes qui guérissent, Gérard Debuigne, François Couplan, Ed Larousse 2006 ( réedité, actualisé depuis)

 

Une américaine en or massif…L’onagre ou Oenothera biennis.

Oenothere 1

Américaine, elle ne l’est plus – exclusivement – depuis longtemps. Elle fait partie de ces plantes arrivées en Europe au début du XVIIème siècle ( vers 1610 )avec beaucoup d’autres que vous connaissez bien. Comme le Robinier, que nous appelons plus souvent acacia, épineux, mais bénédiction parfumée de grappes de fleurs blanches au printemps…De ces plantes débarquées dans nos ports il y a 4 siècles les botanistes disent qu’elles se sont naturalisées. Elles ont trouvé dans nos sols, nos climats, des conditions favorables à leur installation définitive.

Oenothera biennis est magnifique (adjectif à la mode que je m’efforce de ne pas employer à propos de tout et de n’importe quoi) et elle m’étonnera, m’émerveillera, toujours. Comme on en voit dans la nature, dans les remblais, les lieux sablonneux, les alluvions, personne ou presque n’en veut dans son jardin. Et pourtant! Elle fait souvent plus d’1 m, 1m50, possède un beau feuillage bien vert, se contente de sols pauvres et secs, et fleurit sans discontinuer pendant plusieurs semaines.

Les fleurs, justement, d’un jaune soufre à jaune citron, sont grandes ( plus de 5cm) légèrement odorantes, et groupées. Etonnement : Ces fleurs s’ouvrent le soir, à la tombée de la nuit! C’est un spectacle fascinant. Elles s’ouvrent à vue d’oeil. A la fin de l’après midi, traversez un terrain où pousse l’onagre, les plantes ne montrent que les fleurs de la veille, fanées. La nuit tombée, retraversez cet espace. Le spectacle est saisissant. Les fleurs paraissent luminescentes! Les corolles en disques pâles sont ouvertes comme de grands yeux  dans la pénombre. Le parfum subtil flotte dans l’air.Oenothere 2015 1

Vous avez des enfants avec vous ? Montrez leur comment, en joignant les paumes de leurs 2 mains de façon à enfermer dans l’obscurité le long bouton pointu d’une fleur ( attention, sans la cueillir), l’ouverture de la corolle se produit en quelques instants au creux de leurs mains, surprise assurée! Parfois avec une petite frayeur rapidement suivie d’une grande joie et de l’envie de recommencer l’expérience. Il suffit de quelques secondes pour que les pétales soudain déployés viennent chatouiller les petites paumes !

Ces fleurs s’ouvrent avec la nuit et sont pollinisées par des insectes nocturnes. Le lendemain, elles restent épanouies jusqu’à la mi-journée. L’après-midi, bien sûr, en attendant la floraison du soir, elles ont un piètre aspect. La reine de la nuit parait bien fripée. Mais l’onagre réserve bien d’autres surprises de taille…

A suivre !

 

Faire le mur. Pour l’exemple.

Trachelosperm. Jasmin étoilé 05 2015 bCe n’était pas l’intention des propriétaires, mais ce Trachelospermum  fleurit côté rue! Ce qui nous permet d’observer qu’une plante « sait » trouver les conditions qui lui conviennent le mieux, pour peu qu’on lui fasse confiance, et qu’on lui fiche la paix. Les rapports de force avec la nature ne débouchent jamais sur des satisfactions très durables. En revanche l’observation attentive de l’évolution des plus modestes phénomènes au jardin est riche d’enseignements.

Ce « Jasmin étoilé » a le pied à l’ombre , au nord du mur, il ne voit jamais le soleil. Il a cherché la lumière, il s’est rapidement hissé au sommet du mur ( + ou – 2m) et s’épanouit côté sud, sur la rue.

Vous en rêvez ? Voilà déjà une première indication sur l’endroit où l’installer….

Le sol, pauvre, à tendance acide ( renforcée encore par la présence de conifères- mais ce n’est pas incompatible!) le sol n’a reçu et ne reçoit aucun engrais ni amendements. Le pied n’est pas paillé, mais les feuilles mortes et autres déchets végétaux sont laissés en place.

A l’occasion de questions semblables,  il m’arrive encore d’entendre dire  » je n’en profite pas! » cet exemple permet de remarquer combien nos jardins sont également importants pour les voisins, pour les passants, pour tout le monde. L’esprit du jardin déborde les limites des propriétés humaines. Il montre un bonheur possible basé sur les échanges. C’est heureux, et devrait inspirer les architectes , les urbanistes, les sociologues, et le législateur et les juristes pour les premiers!

Cette liane fait le mur qui a favorisé son installation, et elle s’en affranchit  pour s’offrir aux yeux (et au nez, quel parfum!)  des passants, des voisins…. Belle leçon.