Ici en blanc , le Mandevilla laxa est l’un des ancêtres botaniques de nos Dipladénias horticoles. Ce qui veut dire qu’on peut le trouver tel qu’il est dans la nature en Amérique du sud. Grandes différences : partout où l’hiver n’est pas trop précoce et pas trop dur, cette grimpante passe la mauvaise saison en pleine terre, protégée par un matelas de feuilles mortes. La partie aérienne disparait, qu’à celà ne tienne, l’année suivante au printemps elle remonte vaillamment à plusieurs mètres, elle redevient aussi grande et belle que l’année précédente. Peut-être même un peu plus.
Voilà l’occasion de rappeler que sur nombre de grimpantes il n’y a aucun intérêt à tenter de garder des rameaux de l’année précédente. Ces lianes fleurissent en effet sur ceux de l’année en cours, poussés depuis le printemps. Donc à l’arrivée de l’hiver mieux vaut tout couper au ras du sol, et protéger la souche. Mais Mandevilla laxa, si parfumée, ne fleurit abondamment et longtemps à l’automne que lorsque les températures l’aident un peu en restant clémentes. Pas trop froides la nuit, douces en journée.
Ici ce Mandevilla est marié au rosier grimpant « Red Parfume » de notre regretté André Eve. André Eve vient de quitter les roseraies d’ici bas qu’il a tellement contribué à enrichir de créations pleines de personnalité. Que les parfums de ces deux grimpantes ici intimement ( et naturellement! ) assemblées lui disent toute notre reconnaissance, et notre admiration.
Le mois de Septembre,le mois le plus tendre,est vraiment un régal pour les yeux.Tant de couleurs mêlées,fleurs à regarder,fruits dans la corbeille.
Merci Joël pour des photos toujours si sensibles!