Le Prix Saint-Fiacre 2016 a été décerné !

couv_dialogues_okCette année, les journalistes et chroniqueurs de la presse du jardin et de l’horticulture (A.J.J.H) sont tombés sous le charme d’un recueil de fables poétiques orientales . Oubliés les guides savants, les ouvrages trapus et richement illustrés ou les prospectives paysagistes, ce petit livre est tout en délicatesse poétique, malicieuse, originale. Il faut reconnaitre un génie majuscule aux Editions PETIT GENIE. Quelle bonne idée ! Ces textes anciens et même très anciens pour certains sont inédits. Ils reflètent une tradition méconnue en occident , celle qui consistait à écouter ce que disaient les végétaux . Plus tard, le fabuliste grec et Lafontaine après lui, feront parler les animaux pour délivrer morales et sentences. On a souvent entendu dire que les plantes comprenaient nos propres paroles, et appréciaient (ou non?) la musique. Ici on est simplement invité à écouter ce qu’elles ont à nous dire, ce qu’elles se confient entre elles, ou – plus rarement   – en échange avec les êtres humains (le Laurier avec le garde-champêtre, le cultivateur et la pastèque) .Et comme par magie voici que surgissent bien des aspects actuels de nos rapports conflictuels avec la nature, avec ce que nous cultivons ou prétendons cultiver…En plus de 1000, 2000, 3000 ans , rien n’aurait donc changé?

Ces textes ont été traduits de l’arabe par Mohammed El Faïz, professeur d’histoire économique à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) C’est un spécialiste de l’agronomie et des jardins du monde arabe.  Anne Sorin les a illustrés avec intensité, énergie, et amour..

 

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