Tout d’abord avec Monique (de Palavas-les-Flots) et une question à propos d’une plante inconnue offerte en cadeau, étiquette perdue. J’attends une photo – joel.avril@radiofrance.com pour être sûr qu’il s’agit bien d’une variété récente de Sansevière, ou « langue de belle-mère », Sansevieria cylindrica par exemple. Au lieu de se dresser comme des lames larges et pointues, les feuilles de ces variétés ressemblent plus à des tubes (d’où ce qualificatif de « cylindrica ») plantés droit dans le pot. Pour les cultiver chez soi, les soins ne diffèrent pas, le pot reste à l’extérieur à l’ombre ou mi-ombre du printemps à l’automne, et rentre au frais durant l’hiver dans une pièce lumineuse peu chauffée. La plante supporte les ambiances chaudes et sèches de l’hiver à la maison, mais il convient alors de l’arroser de temps en temps.
Avec Christiane est revenu le problème de la mineuse des agrumes, Phyllocnistis citrella. Christiane s’inquiète beaucoup, pourtant il s’agit d’attaques ponctuelles qui n’affectent qu’une partie du feuillage, et ne mettent pas en danger la santé de l’arbuste. Surtout en fin d’été, sur des agrumes cultivés à l’extérieur en pleine terre ou en pot. Il faut brûler ces feuilles dès qu’elles sont repérées, pour éviter que les larves n’aillent se transformer durant l’hiver dans le sol ou le substrat et ressortir, adultesau cours du printemps suivant. Les agrumes en pleine terre et ceux qui passent l’hiver au frais sont plus aptes à développer une résistance à ce parasite -et pas seulement.
Ceux également qui ne recoivent pas d’engrais soluble de synthèse mais des engrais organique (liquide ou non ) donc d’origine naturelle, biologique, sont moins appétants.
Christiane a utilisé une spécialité biologique, le piège à phéromone spécifique de la mineuse. Elle pense que çà n’a pas été efficace. Précisément : l’information n’est jamais assez développée autours de ces dispositifs qui ne s’utilisent pas du tout au hasard, n’importe quand. Oublié le papier attrappe -mouche, çà n’a rien à voir. Il est évident que les capsules de phéromone doivent être opérationnelles au moment où les adultes commençent à voler. S’ils ont déjà pondu, les larves sont dans les feuilles, c’est trop tard ! Ces capsules soivent être conservées à bonne température, au froid (réfrigérateur et même congélateur pour un long délai avant usage) et ne jamais être manipulées avec les doigts non gantés.
Lorsque les larves sont dans les feuilles il ne reste plus que la destruction de celles-ci comme indiquées. Il se trouve encore des personnes ou des officines pour recommander des insecticides systémiques . Comprenez : qui empoisonnent l’intérieur de l’arbre, feuilles et fruits compris. Ce qui se fait encore pour d’autres parasites, sur les cerisiers, les oliviers etc…D’aucun se rassure en suivant les notices des fabricants qui annoncent que le produit à une durée de toxicité dans le végétal limitée à x jours et que ce délai passé il n’y plus de risque d’en consommer les fruits. Faut-il les croire? Non, évidemment. Et nous développerons ces sujets chaque fois que nécessaire. En attendant que toutes ces substances nocives soient retirées du marché (faites vite!) , et si nous avons la chance de posséder un jardin, développons nos connaissances dans les domaines de la nature et de l’écologie scientifique. L’avenir est là .
Denise souhaitait savoir quand réduire( un peu ) la longueur de la pousse d’un dipladénia cultivé à l’extérieur…. Quand vous voulez, Denise! Il n’y a pas de règle générale. Evitez simplement de lui laisser des rameaux trop vieux ( coupez-les le plus bas possible) , réduisez la longueur de ceux qui pourraient gêner, ou que le vent pourrait endommager. Taillez long avant l’hiver, plus court à la sortie de l’hiver, et protéger le pot s’il est hors-sol en cas d’annonce de vague de froid sévère. Protection de la motte essentiellement avec des cartons , de vieux tissus. Qaund bien même la partie aérienne gèlerait, il regrimpe très vite et aussi haut au printemps qui suit !