1 – Un écran vert , un brise-vue sur balcon.
C’est ce que souhaite Renée. Seulement voilà, l’exposition est brûlante. Au soleil couchant, devant une façade blanche, donc avec une forte réverbération.
De plus, il s’agit de la terrasse d’un appartement en étage, les végétaux doivent être plantés dans des jardinières. Ce qui limite un peu la liste des possibilités, beaucoup de grimpantes vivant mieux et plus longtemps en pleine terre ou dans d’ importants volumes de mélange terreux.
Bien que nous ne connaissions pas le volume de la jardinière ( profondeur ? largeur ?) la première idée qui vient à l’esprit nous fait regarder du côté des bambous. Ceux du genre Fargesia paraissent tout indiqués. Ils ne tracent pas (cespiteux), plusieurs espèces ne dépassent pas 2m50, 3m, se taillent très bien, supportent les froids vifs. mais pas toujours la sécheresse, attention à votre choix de Fargesia. Ils sont parmi les plus élégants des bambous.
Compte tenu des contraintes, les plus adaptés à une solution pour Renée sont Fargesia robusta, Fargesia dracocephala, Fargesia murielae. Il en existe d’autres, mais qui supportent moins bien le soleil. Exigez l’une de ces 3 espèces , plantez les à 70 ou 75 cm de distance, dans un mélange de 2/3 de terre franche (prise en surface au jardin) et 1/3 de terreau enrichi de sable grossier et de fumier bien composté.
Une autre possibilité : une plante grimpante, persistante ? Cette plante pourrait être le « jasmin » étoilé, le trachelospermum jasminoïdes. Les conditions et précautions de plantation sont les même, dans un cas comme dans l’autre soignez le drainage du fond de la jardinière (environ 1/5 de la profondeur en galets, cailloux, tessons divers etc.) mais surtout Renée devra, dans ce cas, installer un solide treillage. La plante exhubérante sera tissée sur le treillage, jusqu’à obturer le regard. Ses fleurs sont délicieusement parfumées. Son seul inconvénient : elle est (un peu trop) à la mode; Ce qui n’est qu’un avis personnel!
EST CE POSSIBLE D AVOIR UNE DOCUMENTATION SUR LES MALADIES DES AGRUMES MERCI
Bonjour Francis, Merci de bien vouloir excuser ce retard à vous répondre. Une fausse manipulation ou un « beugue » vous a privé ce matin d’une réponse à votre question; Je vais apporter des précisions qui pourraient vous intéresser dans « On en a parlé dimanche 2 octobre ».
Précisément : je ne peux hélas vous fournir la documentation que vous souhaitez. En effet, lorsque une documentation de ce type est divulguée -les maladies des agrumes- ou de tout autre fruitier – elle est aussitôt caduque, dépassée. Les problèmes que les végétaux rencontrent évoluent. Ils apparaissent, disparaissent ou subsistent. Les techniques aussi. Plus question de se baser sur « les vieux faisaient ceci ou celà » Voilà pourquoi à l’attitude « une maladie, un remède » il est nécessaire , il devient même inéluctable de substituer des stratégie de prévention. Prévention non pas par l’application de substances chimiques (ou « bio » , d’ailleurs!) souvent appliquées sans certitudes sur l’identité du risque, du mal, et au « pifomètre » mais par des choix. Choix à plusieurs niveaux, de manière à ce qu’en pleine terre ou bien hors sol ( en pot, vase ou jardinière) la culture soit la plus naturelle possible. Ce qui peut être difficile avec des fruitiers de 2 ou 3 ans achetés portant déjà des fruits, donc issus de cultures forcées pour cause d’efficacité économique et commerciale. Et ce n’est qu’un exemple, on pourra évoquer aussi les engrais solubles de synthèse qui rendent beau mais fragile etc… « Pour la déco éphémère c’est bien , pour une satisfaction durable çà craint ». Conseil de lecture de consultation, 2 ouvrages en commençant par un guide, une référence:
– Le Guide écologique des arbustes (ornement, fruitier, forestier) d’Elizabeth et Jérôme Jullien. Editions Eyrolles. Collection Sang de la Terre. Il sera utile pour tout le jardin.
– Agrumes (Comment les choisir et les cultiver facilement) de Bénédicte et Michel Bachès, aux éditions Ulmer. 2011.