On en a parlé dimanche…

Coup d’oeil dans le rétroviseur et retour sur nos conversations avec vous, à l’antenne de France Bleu Hérault dimanche 6 mars.

Geneviève s’inquiétait pour son mûrier « platane ». Elle a découvert que l’une de des charpentières (les grosses branches qui partent directement du tronc) était creuse. Son jardinier met en garde contre sa chute, et propose de la boucher avec du ciment…

Assurément ce n’est pas la meilleure conduite à adopter. Rappelons que l’élagage drastique comme on le voit hélas encore et toujours, parfois même de plus en plus tôt à l’automne, est à l’origine du vieillisement prématuré de ces arbres, de leur sensibilité croissante aux maladies. Lorsqu’une branche (ou le tronc) se creuse l’arbre peut vivre encore longtemps, et rester solide. En témoignent les vieux mûriers  dont  les éleveurs de vers à soie coupaient régulièrement branches et feuilllages (photo,

Ces vieillards déformés ont encore un rôle à jouer

Ces vieillards déformés ont encore un rôle à jouer

en Cévennes) . Ajourd’hui les arbres creux sont trop systématiquement abattus par souci de sécurité alors qu’ils ont encore un rôle éminent. Celui d’être le milieu naturel de vie de nombreuses espèces d’insectes, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères. Sous nos latitudes, plus du quart des espèces menacées le sont parce qu’on supprime les arbres creux!

Les remplir de ciment favorise la pourriture, ce n’est pas la bonne solution.

Dilemme pour l'arbre urbain...

Dilemme pour l’arbre urbain…

Ici, dans cette commune, on a peut-être craint que l’arbre creux à hauteur d’homme serve de poubelle. Ce « remplissage » témoigne d’une certaine recherche esthétique, mais il a 2 gros inconvénients:

-1- il est plus rigide que l’arbre qui doit garder sa souplesse, même s’il parait immobile ses tissus bougent, « travaillent ». Ce qui lui confère de la solidité.

-2- Le pourrissement intérieur se poursuit, par manque d’aération. De plus il n’y as de drainage. Un simple drain percé à la mèche propre et équipé d’un morceau de tuyau en pvc conduirait les « jus » à l’extérieur.

Enfin, autre mauvais point : le sol imperméabilisé jusqu’au collet de l’arbre. Les racines doivent respirer, les dalles sont soulevées. Ce qui obligent à des interventions, à des reprises coûteuses.

 

Et pour le camélia d’automne (Camellia sasanqua) ?

Simple mais subtilement parfumé, en novembre!

Simple mais subtilement parfumé, en novembre!

Notre auditrice trouve mauvaise mine à son camélia sasanqua. Le phénomène est fréquent en fin d’hiver, car il va se remettre à végéter en vue de sa floraison 2016 et il renouvelle une partie de son feuillage. Malgré tout, il est encore temps de lui apporter au pied et sur un large diamètre …une épaisse couche de tontes de gazon sèches , d’aiguilles de pin, de menus bois d’émondage (taille de troènes par exemple) coupé au sécateur ou hâché au broyeur? Si vous ne disposez pas de ces déchets, remplacez-les par de la « terre de bruyère » . Mais dans un cas comme dans l’autre, ajoutez 2 ou 3 grosses poignées de fumier (de bovins, ovins) bien composté , et autant de sang séché. Pas de corne torréfiée. Sasanqua à floraison d’automne ou japonica à floraison de fin d’hiver et de printemps, les camélias sont très heureux comme çà, sans engrais ni « traitements » !

Le lierre bien urbain…

Souvent mal aimé. Mais le connaissons nous?

Souvent mal aimé. Mais le connaissons nous?

Dans le très chic quartier du bd des Belges à Lyon (6ème) , en face de l’ancien Museum d’Histoire Naturelle (Guimet) , le lierre est non seulement respecté mais utilement employé. Notez – contre la grille, au ras du trottoir – la bande de lierre . Elle évite les déjections des toutous. Sur les arbres conduits librement il absorbe l’humidité et le benzène des émissions de gaz d’échappement… Le « Roi des Décors » est mal aimé, mal connu.

Nous en parlons avec une question de  Sylvie, voyez à la suite de l’article « En avance au rendez-vous »

Un livre à recommander :  » Au royaume secret du Lierre » de Bernard Bertrand et Annie-Jeanne. Préface de Didier Willery. Collection le compagnon végétal. Editions de Terran. 11€ C’est le » tout sur le lierre » paru il y a quelques années. Indispensable.

En avance au rendez-vous…

Déjà fleuris, les crocus!

Déjà fleuris, les crocus!

Crocus durables...

Crocus durables…

… et ne ditespas : « je n’ai jamais vu çà! »  Notre perception du climat est le plus souvent une affaire de mémoire courte… Très intéressant sur ce cliché, la mousse bien visible derrière les crocus. Cette présence nous apprend que le sol respire mal et qu’il conviendrait simplement de l’aérer. Plutôt que d’arroser la mousse avec une spécialité de synthèse chimique, un  « anti-mousse ». Pour une application du traditionnel sulfate de fer neige c’est trop tard, il y aura un risque pour les crocus très proches et pour ceux à venir (toutes les variétés ne fleurissent pas simultanément) comme pour les belles dalles du pas japonais invisible sur l’image. Le sulfate de fer tache la pierre. Pour aérer le sol, il faut le perforer  avec un aérateur à gazon, ou une série de « plantés de fourche-bêche » sans soulever la terre et encore moins la retourner….

Pour permettre à vos crocus de faire des petits et de gagner du terrain, pour voir longtemps ce bonheur lumineux qui annonce le printemps prochain ou la fin du plus dur de l’hiver ( mais pas toujours et pas partout!) surtout ne coupez pas les feuilles qui succédent aux fleurs lorsque ces dernières sont fanées. Ces feuilles vont servir à « recharger » les bulbes en éléments nutritifs. C’est vrai aussi pour les feuilles des bulbes plantés dans les pelouses, souvent cisaillées par la première tonte de l’année….

Du bon usage des engrais…

La chute prématurée des boutons chez le caméliaCamellia japonica, C. sasanqua et autres) peut être causée par un apport d’engrais, surtout sur les plantes cultivées en pot. En pleine terre des apports réguliers ( automne et printemps après la floraison) de feuilles mortes mélangées à des aiguilles de conifères, de fumier bien pailleux et parfaitement composté suffit amplement, avec un peu de sang séché ( au printemps seulement). Il convient d’oublier ce catastrophique  » Nourrissez vos plantes «  ! Ce n’est pas à nous de les nourrir directement, comme par des perfusions, mais bien au sol grâce à ses organismes vivants, animaux et champignons. A nous d’aider les sols à reconstituer leurs « réserves » par des apports de cellulose (feuilles, bois broyé, pailles, compost)  d’engrais verts et de fumiers. Ne l’oublions jamais , la clé de la vie

Sans engrais de synthèse, et depuis de nombreuses années

Sans engrais de synthèse, et depuis de nombreuses années

En pot , la situation est différente et mérite une autre attention. Le plus souvent les camélias cultivés en pot le sont dans un mélange dit « de terre de bruyère ».  Comme les substrats vendus sous le nom de « terreaux » et en dépit des sophistications apportées, ces mélanges sont très perméables. Cette perméabilité est un avantage mais elle présente aussi un inconvénient : la plante n’a pas le temps d’absorber suffisamment d’eau. Lorsque cette eau est chargée d’engrais solubles, il rejoint illico les collecteurs ou les nappes souterraines. Le phénomène est d’autant plus rapide et néfaste que le mélange est sec, car si la plante n’a pas le temps de boire et de s’alimenter, l’engrais surdosé brûle les racines au passage. Ce qui peut faire tomber les boutons.  D’où la perplexité des propriétaires qui pensant à une maladie investissent dans quelque pesticide, au hasard, sans diagnostic. Pour les plantes dites « de terre de bruyère » comme pour les autres que nous cultivons souvent en pot, la  satisfaction durable viendra d’abord par des surfaçages réguliers. On enlève une bonne épaisseur de mélange à la surface, et on la remplace par du mélange tout neuf. A faire annuellement à l’automne.  Après la floraison des camélias – et au lendemain d’un arrosage copieux à l’eau de pluie – griffez la surface en incorporant 2 cuillères à soupe de sang séché par arbuste.

L’engrais n’a jamais aidé une plante qui n’est pas cultivée selon ses exigences propres,  qu’il faut connaitre,  ni soigné les maladies ou détruit des parasites. Vouloir lui donner des « vitamines », pour la dopper, pour la booster comme on l’entend dire ( la mode du « coup de fouet »  serait-elle  passée ?)  ne sert à rien. Ou plutôt si. A se soulager soi-même, car nous les aimons!

Un ravissement hivernal au jardin …l’Iris d’Alger

Doux ou sévère, l’hiver est la saison normale de floraison de l’Iris unguicularis , l’iris d’Alger.

Fidèle au rendez-vous des jours courts...

Fidèle au rendez-vous des jours courts…

Les premières fleurs apparaissent en novembre, les dernières se ferment au début du printemps. Quand l’hiver est sévère il fleurit moins par les froids vifs, mais se ragaillardit vite au moindre redoux. Voilà un bonheur sans souci, facile, à posséder le long des cheminements, en pied de rocailles, au détour d’un massif un peu vide en hiver . Notez son nom, plantez-le dans quelques semaines, après la floraison. Il fleurira dès l’automne prochain…2016!

Et il est subtilement parfumé !

Et il est subtilement parfumé !

« Têtes-de-chat » ?

Question posée par André , peut-il couper les « têtes » qui se sont formées au bout des branches charpentières de son mûrier-platane?

Ce n’est pas du tout recommandé, dans l’intérêt de l’avenir de l’arbre. Pourquoi?

Ces  » têtes de chat  » comme on les désigne le plus souvent,  sont constituées de tissus formés par l’arbre lui-même en réaction naturelle de protection contre les mutilations répétées des tailles drastiques. Ce sont des bourrelets cicatriciels accumulés par des cellules spécialisées, ce qui montre que l’arbre lutte pour économiser sur ses dépenses d’énergie, d’éléments nutritifs, eau et sucres (carbone!)  entrainées par cette taille annuelle, absurde. Qui affaiblit l’arbre d’année en année pour notre bon plaisir.

MAIS supprimer ces « têtes de chat » une fois qu’elles sont formées serait une véritable violence pour l’arbre , privé de ces accumulations cellulaires protectrices. La porte ouverte – bien plus qu’aux organismes pathogènes toujours possibles – à un nouvel affaiblissement dévastateur. Le sujet sera obligé de mobiliser toutes ses réserves. Les effets catastrophiques ne se constatent pas l’année qui suit mais souvent au bout de 3 à 4 années…

Ignorance de certains intervenants, malheur de l'arbre prévisible!

Ignorance de certains intervenants, malheur de l’arbre prévisible…

 

Catherine : prénom… enraciné, et dicton mal compris!

Planter un arbre ou un arbuste le 25 novembre, au jour de la fête de Catherine, n’a jamais été une garantie de reprise! Le dicton – l’un des plus connus assurément, même des jeunes générations – énonce  » A la Sainte Catherine tout bois prend racine » .

Ce dicton doit être d’abord compris au sens premier. Il indique que débute la meilleure période de l’année pour effectuer les boutures de bois sec.  Le bois de la taille qui suit la chute des feuilles, et qui est mis à raciner dans du sable au pied d’un mur exposé au nord. Les vignerons  faisaient ainsi. D’autres lianes et arbustes peuvent être bouturés selon cette excellente méthode qui permet d’obtenir des boutures bien racinées et prêtes au repiquage dès le printemps qui suit.

Par extension, les grandes foires traditionnelles de l’automne ( Sainte Cécile, Sainte Catherine, sans parler de celles de la Saint Martin le 11 novembre) ont toujours vu les paysans acheter ou échanger des arbres. OUI, si l’on tient compte de la physiologie des végétaux à feuillage caduc, fruitiers ou non,  la période qui s’ouvre de la mi octoctobre à la mi février est la plus  favorable à une bonne reprise de la plantation, et à des économies d’eau.

Pour autant, dans nos jardins, de nombreuses plantes se multiplient naturellement et enrichissent la liste des semis spontanées. Même de la part de végétaux originaires d’autres flores du monde, et que l’on ne pensait pas pouvoir se naturaliser: Ainsi le Nandina domestica ( ou « Bambou sacré » – mais ce n’est pas un bambou)

Si ses fruits ne sont guère appréciés des oiseaux qui n’en profitent que lorsque tout est épuisé, au début du printemps, le Nandina se ressème bien. C’est ainsi qu’il peut apparaitre dans votre jardin, comme envoyé gracieusement par la nature.

Offrons-en l’image de sa fructification aux Catherine de notre connaissance !

Encore plus jolis après la pluie

Encore plus jolis après la pluie

Feijoa : généreuse récolte 2015

Feijoa (ou Acca) sellowiana, vous pouvez l’appeler « Goyavier du Brésil » ou « de Montevidéo » voilà un arbuste fruitier aux qualités bien sous-estimées jusqu’ici…Il est persistant (avec un feuillage qui s’associe harmonieusement à ceux d’autres arbustes dans les haies libres, je pense aux filaires, aux nerpruns, au chêne vert, à l’arbousier!)  sa floraison est remarquable.

Ses fleurs sont des bijoux un peu étranges

…Et sa fructification n’est pas inintéressante, au contraire!  Les fruits sont en général de taille inégale, leur poids varient d’une trentaine de grammes à plus de 200 g ! Un fruit vert à maturité est moins attractif qu’un fruit doré, rose ou rouge, mais le peu d’intérêt  (ou la méfiance) pour le feijoa réside surtout dans son absence ou son extrême rareté sur les étals. Pourtant, une fois que le consommateur plein d’appréhensions pour cette chose verte et lisse  a goûté ce fruit, en général il y revient.

Ils ne sont pas "calibrés"!

Ils ne sont pas « calibrés »!

Lorsque les premiers fruits tombent, l’heure de la récolte a sonné. Trop mûrs, la chair se colore, devient jaunâtre, elle perd de son goût légèrement acidulée, délicieux. Elle doit rester blanche, avec un reflet vert près de l’écorce.

Une chair délicieuse, des grains insigifiants...

Une chair délicieuse, des grains insignifiants…

Je le déguste coupé en 2 dans la largeur. A la petite cuillère!  Attention, il existe plusieurs variétés de Feijoa, elles ne sont peut-être pas toutes vraiment excellentes. Je me suis promis de faire des essais, il n’y a pas d’autres solutions !

En fait, je crois qu’au fruit frais, je préfère encore la confiture. Elle révèle d’autres arômes subtils, étonnants, difficiles à décrire. Goûtez-là  et faites-vous votre propre idée, avec vos papilles, vos sensations bien à vous.  Ignorons ce jargon à la mode, sans lequel aucun produit naturel ne saurait être vendu, et qui découvre dans tel ou tel fruit ( comme dans le vin!) ici une nuance de fraise, là d’ananas, une fragrance de fleurs blanches, et bien sûr …l’inévitable  » bon petit goût de noisette »! STOP. Merci, on va s’arranger tout seul pour en juger, et si vous le souhaitez, partager nos impressions, bien sûr!

Goûtez-moi çà!

Goûtez-moi çà!

Vous aurez remarqué que je ne vous dis rien ici des exigences de l’arbuste, de sa culture…. Rien n’empêche que nous en parlions! Soit dans le jardin de France Bleu Hérault le dimanche matin, à partir de 9h, au 04 67 58 60 00. Soit dans les colonnes du mensuel l’Ami des Jardins ( Kiosques et rayons presse) et bien sûr encore par la fonction « commentaires » de ce blog.  Je vous y invite !

 

Les camélias d’automne (Camellia sasanqua) Pourquoi tant d’indifférence?

Une variété à fleurs simples, délicatement parfumées, encore plus émouvantes après la pluie...

Une variété à fleurs simples, délicatement parfumées, encore plus émouvantes après la pluie…

C’est vrai ! Est-ce parce qu’ils fleurissent à un moment de l’année (oct, nov, déc.) que nos contemporains ne reconnaissent plus comme une belle et bonne saison pour le jardin ? Ou bien serait-ce parce qu’ils sont plus simples, plus modestes, que leurs cousins japonica? Dont certaines variétés à force de duplicatures et de recherches de formes pourraient passer pour des fleurs artificielles, parfaites… et parfaitement m’as-tu-vu ?  Les camélias d’automne sont moins recherchés, moins souvent cultivés que les Camellia japonica, ou camélias d’hiver. De fin d’hiver devrait-on dire. J’aime ce petit air « papa Ciste, maman Eglantine », pétales froissés, allure fragile, parfum léger le sent-bon de bébé !

Comme ici au fond d’une vallée cévenole chaude l’été et froide l’hiver, il n’est pas ingrat et d’une rusticité admirable. Il faut le répéter souvent : les camélias ne craignent pas le froid  mais la sécheresse de l’air -et du sol , et la neige lourde, fondante, lorsqu’elle est suivie de gel. Ce n’est pas une particularité mais un point commun avec nombre de plantes au feuillage persistant…. Si vous protégez le pot (vase, bac, etc.) en terre cuite, c’est d’abord parce que la qualité de bien des « terres cuites » n’est plus ce qu’elle était, pas pour protéger le camélia. Carton ondulé, plastique, étoffes usagées suffisent, mais n’emballez pas l’arbuste lui-même!. Prévoyez un espace pour l’arrosage d’hiver, à travers le paillage.

Enfin, faites des économies d’engrais, inutile. Le sujet de la photo est surfacé une fois par an avec de la terre de bruyère , 3 poignées de fumier déshydraté à l’automne, 3 poignées de sang séché à la sortie de l’hiver. Pesticides: zéro, même pas bio.

Et la seule taille consiste à le débarrasser des fleurs fanées, parfois au pincement d’une branche disgracieuse…

Indifférent? Toujours?

Indifférent? Toujours?

Questions d’actualité en automne…

Retour sur les questions de Famadas ce jour 09/10/2015,

-« quand rentrer mon citronnier ? »

Ni trop tôt, ni trop tard. Pas trop tôt car l’exposition à des températures de plus en plus basses favorise sa santé. Jusqu’à un certain point ! Les citronniers sont plus sensibles que les orangers et mandariniers, donc pas trop tard non plus. Ce n’est pas bien faire que de les rentrer tôt pour être tranquille, d’autant plus que les pluies d’automne même un peu frisquettes leurs sont incroyablement bénéfiques! Donc je conseille toujours le pilotage à vue. Lorsque Météo France annonce les premières températures matinales inférieures à +5°C dans le secteur où vous vivez avec ce bel et bon agrume, rentrez le. Mais jamais dans un lieu chauffé, ou obscur. L’idéal : une pièce lumineuse non ou très peu chauffée. Hors gel, simplement. Et n’oubliez pas : plus les jours sont courts, plus les températures sont fraîches, moins les agrumes doivent être arrosés. Sans les oublier, bien sûr !

Citrus fleurs et fruit.

Citrus fleurs et fruit.

 

 -« Quand tailler mon olivier ? »  

La taille doit avoir un ou plusieurs objectifs précis. Elle n’est pas toujours indispensable dans nos jardins d’amateurs, et l’olivier – arbre de bonne composition – pardonne en général beaucoup d’erreurs de taille que d’autres arbres ne sauraient tolérer. Que cette taille soit fruitière ( pour favoriser la production d’olives) ou bien qu’elle vise à retirer de l’arbre du bois encombrant, ou encore à lui  « donner une forme » pas toujours heureuse ni souhaitable, le moment le plus opportun se situe en hiver,  deux ou trois semaines après la cueillette de la dernière olive noire. Dans la moitié nord de l’hexagone on le taillera soit en mars, soit  à l’entrée de l’été, comme la plupart des arbustes à feuillage persistant.

Tailler? Oui, mais.

Tailler? Oui, mais.