Les balsamines ( « Impatiens balsamina » ) sont moins cultivées de nos jours sur les balcons et dans les jardins. Il faut dire que ce sont – comme leurs cousines – des buveuses d’eau. Et les nombreux loisirs extérieurs font qu’aujourd’hui ce sont des plantes plus sobres et plus …patientes qui sont à la mode. Allez savoir pourquoi.
C’est en Espagne, très au sud du pays, que Jean, auditeur biterrois a découvert les balsamines, dans un restaurant ! Certainement bon client, le serveur lui a donné celle-ci :
Il semblerait qu’elle soit cultivée comme une vivace en espagne, alors que nous la considérons comme une annuelle dont nous achètons les jeunes plants au printemps, et dont nous nous séparons passé le premier coup de gel. De tempérament assoiffé , toutes ses grandes cellules un peu translucides sont pleines d’eau. D’où sa sensibilité au gel. A contrario, là, au sud de l’Andalousie, elle est conservée à l’intérieur pendant l’été et vraisemblablement placée à l’extérieur durant les autres saisons.
Vos précisions, ou le récit de vos expériences seront les bienvenues en commentaires !
Au printemps prochain, si vous n’en trouvez pas des plants, n’hésitez pas à en semer. Rien de plus facile à réussir! Cette impatiente a une silhouette un peu exotique qui ravissait la belle époque, comme un palmier minature portant des petites fleurs de camélia, dans des tons pastels chauds et irisés . Encore un souvenir d’enfance, cette plante me fascinait alors que -sans me baisser ! – je regardais dans leur coeur. Puis prenais folle joie de me faire peur en touchant les fruits mûrs pour les faire exploser, et propulser leurs graines.
A Mireval ( 34 ) Françoise est mordue de cultures de plantes carnivores! Mais…elle a oublié les coordonnées d’un maître en la matière. Quand une question comme çà tombe à l’antenne en direct, en général la mémoire (la mienne en tous cas) est prise au dépourvu, même si vous connaissez parfaitement le spécialiste. Il s’appelle Jean-Jacques Labat. Il a un site http://www.natureetpaysages.com. Une adresse 32360 Peyruse-Massas , et un numéro de tél :05 62 65 52 48. Que Françoise de Mireval veuille bien m’excuser,et Jean-Jacques aussi, j’avais croqué son nom !