Les jardins qui se portent le mieux sont cultivés selon le climat et les sols locaux. A propos du climat, la mémoire est courte et de nombreux dictons ne renvoient le plus souvent qu’à eux mêmes. Lorsque le printemps est pluvieux ( il y a toujours eu des printemps pluvieux) nous entendons dire: » De mon temps, le printemps n’était pas pourri comme aujourd’hui » En réalité, un simple examen des données enregistrées au fil des années montre d’impressionnants écarts entre les années au printemps pluvieux et celles où la pluie est rare, et faible.
Au sud de notre hexagone, le mois de mai 2015 restera comme l’un des plus secs depuis longtemps.
Selon le site METEOC, la station de Toulouse-Francazal n’avait pas eu de pluviomètre aussi sec depuis sa création en …1922. Même observation à Montpellier-Fréjorgues ouverte en 1946. On devrait approcher ou égaler de semblables records à Auch, à Béziers ou Millau.
En Cévennes, relief d’ordinaire bien arrosé à l’automne et au printemps, il tombe en moyenne 152 mm (152 l/m2) au mois de mai à Génolhac. 7,8 mm ( 7l/m2) cette année.
Heureux ceux qui paillent, qui mulchent, qui compostent en nappes dans leurs potagers…et plus encore s’ils ont pris la précaution d’y planter des vivaces et des arbrisseaux soigneusement respectés chaque année: ils fixent l’eau dans le sols !
Voilà donc un bon article, bien passionnant. J’ai beaucoup aimé et n’hésiterai pas à le recommander, c’est pas mal du tout ! Elsa Mondriet