Les rendez-vous Cyclamens

Deux espèces de cyclamen se côtoient dans ce jardin, l’une est en fleurs depuis la deuxième quinzaine de janvier, le Cyclamen coum ou Cyclamen de l’île de Cos, le voici :

Tout est arrondi chez lui, la feuille avec son motif en forme de « sapin » vert sur fond pâle et cette petite fleur très ramassée sur elle même, elle s’inscrirait dans un cylindre plus large que haut. C’est une vivace bulbeuse à floraison hivernale très intéressante, car si elle se plait chez vous elle peut couvrir le sol de très jolis tapis rose. En effet ce cyclamen se ressème volontiers si le milieu lui convient. Pour celà, je recommande de ne pas nettoyer le sol à proximité des arbres et des arbustes. Vous pouvez « faire propre » dans la cuisine ou la salle de bains, le jardin n’a pas de vocation domestique. Le sol gagne sa fertilité des feuilles mortes et des déchets végétaux, du travail des bestioles et des organismes souterrains. Mes photos ne sont pas préparées, je ne mets pas les plantes en valeur, elles ne « posent  » pas, ceci précisé pour celles et ceux qui pourraient s’étonner de voir quelques aiguilles,feuilles ou branches mortes

Des questions sur le Cyclamen coum? N’hésitez pas !

Une autre espèce de cyclamen ne fleurira ici qu’en fin d’été début d’automne, Le Cyclamen de Naples ou Cyclamen à feuilles de lierre (Cyclamen hederifolium)

A gauche ci-dessus, facilement reconnaissable à ces feuilles très décoratives qui rappellent – c’est vrai – celles de certains lierres. Il fleurit aux premières gouttes en fin d’été après la période de repos que la nature lui a donné pendant la sécheresse et la chaleurs estivales. Actuellement son feuillage nourrit les bulbes qui ainsi se rechargent en matières nutritives pour la prochaine floraison.

A droite le Cyclamen coum entrera également en repos dans quelques semaines au semaine.

La question qui m’est le plus souvent posée  » comment puis-je cultiver cette plante? Quels soins dois-je lui apporter ?  » trouve sa réponse dans la connaissance de l’origine de ces végétaux. Savoir où et dans quelles conditions poussaient leurs lointains ancêtres est la principale condition du bonheur au jardin !

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