La preuve par le sec !

Pour vivre harmonieusement votre rapport au jardin, celles et ceux qui suivent tant bien que mal ce blog dilettante réalisent que ce que certains nomment encore « les doigts verts » n’est en réalité que le sens de l’observation.

Pour inaugurer la catégorie Observations voici une image qui montre deux hortensias deshydratés à côté d’un sarcococca bien vert, sur un paillage naturel d’aiguilles de pin parasol. Au passage, notez qu’iI suffit de laisser au sol celles qui tombent de l’arbre au pied duquel ces végétaux sont plantés !

La preuve….

 

L’observation principale n’est pas là, mais bien dans la résistance à la sécheresse. Le tableau est édifiant. Après plusieurs mois de sécheresse, alors que ces hortensias et ce sarcocca n’ont été que peu arrosés mais de la même manière et avec les mêmes quantité d’eau, le constat est facile : le Sarcococca ruscifolia ne montre pas de signe de souffrance, de stress. Ce genre Sarcococca appartient à la famille des buis (Buxus) mais ne rencontre pas les mêmes difficultés avec les parasites et les champignons. Il existe qu’autres variétés qui partagent à peu près les mêmes exigences que ce « ruscifolia- à feuille de Ruscus » . Ils ne détestent pas l’ombre et les aiguilles des conifère. Les fleurs sont très petites mais très odorantes…en plein hiver, elles sont suivies de fruits en boules rouges comme ceux du houx.  Comment expliquer que les sarcoccas soient si peu connus, et donc si peu demandés aux pépiniéristes, jardineries, et paysagistes? N’oubliez jamais que c’est la demande qui fait l’offre,  pensez-y!

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