Cette photo a été prise le 13 février 2014 dans un jardin du piémont cévenol à 50 km de la Méditerranée. Nous sommes le 31 décembre 2015 et cette image pourrait être à nouveau saisie aujourd’hui ! L’Acacia dealbata, notre « mimosa » a un mois et demi d’avancement végétatif.
Mais je vais en profiter pour me rapprocher de ses rameaux , de ses inflorescences chargées de …glomérules poudreuses et odorantes et c’est avec ce bouquet …
…..que je vous souhaite simplement les joies que vous espérez . Petites et grandes joies qui font oublier les peines, ou au moins qui les apaisent. Curieusement, la tradition des voeux s’inscrit dans une durée déterminée. Pour les adresser ? Date limite le 31 janvier ! . Et lorsque vous les envoyez dans les temps, ce sont des voeux pour une année, des voeux à date limite de consommation . En l’occurence l’année 2016. Et après?
Comme la nature toute entière à laquelle il appartient ( avant d’être la propriété d’un amateur de jardin !) ce « mimosa » a devancé le calendrier des floraisons communément admis par toute la littérature du jardin. Emballement physiologique partagé avec tant d’autres représentants du règne végétal, en raison bien sûr des conditions climatiques.
Je m’en inspire quand même, pour vous rassurer. Mes voeux vous accompagnent toute la nouvelle année, et au delà ! S’ils s’inscrivent ici avant la date (pseudo) fatidique de la fin janvier, vous pouvez compter sur eux passée les Saint-Sylvestre à venir.
Un jardin peut être éphémère.
Je préfère depuis toujours le jardin durable, celui qui permet aux arbres et aux arbustes de se développer et de vieillir dans l’harmonie, le jardin partagé par les passants comme par les habitants de la maisons, le jardin du temps long et grouillant de vie, les jardins d’alliance avec l’environnement, avec la vie. Dans toute la diversité de la VIE.
Joël . 31/12/2015.